Le bain sous Louis XIV était-il réellement aux abonnés absents, comme le veut la légende populaire ? L’image dorée que nous nous faisons de l’éclatante cour du Roi Soleil est souvent ternie par un concept aujourd’hui cher à nos foyers : l’hygiène. On raconte ainsi qu’au XVIIe siècle, les gens ne se lavaient pas, ou si peu... Le roi Louis XIV lui-même n’aurait pris son premier bain que sur prescription médicale de Fagon ! L’information fait sensation en soirée, mais elle est un brin fantasmée. En réalité, la toilette et le soin corporel à Versailles répondaient à des paradigmes et canons différentes. Nos ancêtres avaient une autre mentalité, mais n’en étaient pas forcément moins propres… à leur façon !
L’hygiène, quelle que soit la façon de la pratiquer ou de la percevoir, est essentiellement liée à la santé. Le terme lui-même est tiré du grec hugieinon, qui signifie « santé ». Or, pour parler des bains sous Louis XIV, il faut comprendre que la médecine du XVIIe siècle était bien différente de celle d’aujourd’hui. Elle reposait sur des concepts antiques, balayés par nos praticiens modernes.
Sous le roi Louis XIV régnait encore la théorie humorale d’Hippocrate, formulée près de 2000 ans auparavant. Elle découle de l’idée que l’équilibre du corps humain dépend des quatre éléments (eau, feu, air, terre). Ces derniers correspondent à une substance essentielle appelée « humeur ». Ils incarnent des qualités physiques qui, selon leur prédominance, conditionnent le tempérament.
L’hygiène dépend donc avant tout de ces humeurs. Le déséquilibre de l’une ou l’autre a des répercussions directes sur l’état de santé d’un patient. Il peut entraîner des maladies physiques, mais aussi psychiques. Un excès (« réplétion ») sera traité par une purge (d’où les saignées pratiquées en cas de fièvre). À l’inverse, une carence nécessitera une alimentation ou des exercices spécifiques.
Chez les médecins de la Renaissance, une autre idée s’impose en filigrane par-dessus la théorie des humeurs. Celle que le corps est poreux, qu’il comporte des interstices par lesquels les miasmes peuvent se glisser. Ces miasmes, par définition, sont synonymes de maladie et d’infection. Or, les grandes épidémies (peste, variole) circulent toujours au sein du royaume de France.
Les Français commencent donc progressivement à craindre l’eau, soupçonnée de faciliter l’infiltration de la maladie par les béances du corps. De surcroît, elle génère un trop-plein d’humidité susceptible d’altérer l’équilibre naturel du corps. Conséquence : l’usage du bain se perd à Versailles. Le contact avec l’eau se cantonne désormais à quelques séjours thérapeutiques dans des stations thermales.
Extrait d’une lettre de Madame de Sévigné, contemporaine de Louis XIV : « Je m’en suis fort bien trouvée, et quand j’ai proposé la douche, on m’a trouvée en si bonne santé qu’on me l’a refusée […] » (source).
Certes, sous Louis XIV, les bains ne sont plus en vogue. Toutefois, cela ne signifie pas que les gens ne se lavaient pas. Ils avaient recours à d’autres subterfuges, aujourd’hui tombés en désuétude et remplacés par les tout-puissants détergents. Le changement ne s’amorcera qu’au XVIIIe siècle, époque du retour des ablutions. Marie-Antoinette aura même droit à son propre cabinet de toilette…
À la cour de Versailles, la propreté n’est pas jugée sur le corps et la peau, mais bien sur les vêtements qui les recouvrent. On exige donc un linge d’une extrême propreté et d’une blancheur immaculée. C’était là un gage de la qualité de celui qui le porte, le summum de la distinction et de l’élégance.
L’eau sert donc surtout à nettoyer l’habit. Côté corps, on se contente de soigner l’apparence des rares morceaux de peau qui dépassent des étoffes. Par conséquent, les parties visibles (mains, visage) se soumettent à une toilette sommaire. On les frotte avec des linges pour éliminer toute impureté.
Pour le reste du corps, il est bien vu de le laisser se recouvrir d’une fine couche de crasse. Les médecins considèrent qu’elle forme une pellicule protectrice qui bloque l’intrusion des miasmes et des maladies… Afin de la préserver, d’aucuns privilégient même un nettoyage à l’huile ou au beurre !
Il va de soi que les sujets de Louis XIV ont un seuil de tolérance aux mauvaises odeurs bien plus élevé que le nôtre. Ces effluves musqués sont même plutôt bien connotés. Dans les classes les moins aisées, par exemple, un homme est d’autant plus viril et puissant qu’il « sent fort »…
Toutefois, point trop n’en faut. Pour éviter d’incommoder son royal entourage, on fait donc usage abondant de parfums. Encore une fois, il ne s’agit pas d’être propre au sens où nous l’entendons de nos jours, mais de se livrer à tout un jeu de représentations dont nous avons perdu les codes.
À cette époque, la mode est à l’ambre. À tel point que le roi Louis XIV en développe des maux de tête récurrents ! Le souverain lui préfère le parfum de la douce fleur d’oranger qui fleurit dans son Orangerie. C’est d’ailleurs au même moment que la princesse de Nerola (à qui l’on doit la fameuse essence de « néroli ») s’immisce dans les affaires du royaume…
Cela peut paraître paradoxal. Et pourtant, c’est bien Louis XIV qui démocratise l’usage du savon de Marseille. Avec Colbert, il met au point l’édit du 5 octobre 1688, qui instaure les règles de fabrication dudit savon. Le texte interdit par exemple de remplacer l’huile d’olive par des beurres ou des graisses. Le roi qui ne prenait pas de bains a ainsi laissé sa trace dans l’histoire de l’invention du savon.
Chez Maison Manifacier, c’est l’Histoire qui laisse sa trace sur le savon. Nos savons surgras certifiés biologiques s’inspirent de la simplicité des remèdes botaniques d’antan. Ils nettoient le visage et le corps au quotidien, dans le respect de la délicatesse de la peau et du savoir-faire traditionnel des maîtres savonniers. Laissez-vous transporter par leur sensorialité faite main, infusée d’extraits végétaux oubliés et de senteurs typiques des gantiers-parfumeurs royaux.
]]>
Il reprend ce que les personnes chères à votre cœur connaissent déjà et le décline dans une version plus vertueuse pour notre planète. En somme, la même chose, mais en mieux. Ainsi, vous multipliez vos chances de faire plaisir – car oui, c’est bien de ça qu’il s’agit en premier lieu.
Contrairement aux idées reçues, les cadeaux écoresponsables ne se limitent pas aux produits zéro déchet. Cette quête d’authenticité et d’éthique peut s’appliquer à l’entièreté du cycle de vie du produit, de son processus de création jusqu’à son recyclage éventuel.
Ainsi, il peut s’agir…
Bien sûr, qui dit « cadeau made in France » ne dit pas forcément « cadeau écoresponsable ». De même, un cadeau engagé sur le plan environnemental n’est pas forcément fabriqué à moins de mille kilomètres de là. Choisir entre l’un et l’autre est l’affaire de la sensibilité et des valeurs de chacun.
Ce sont toutefois deux démarches vertueuses qui peuvent parfois se rencontrer. Et lorsque c’est le cas, les avantages sont doubles et s’étendent bien au-delà du seul plaisir d’offrir. En tant qu’acheteur, chacun d’entre nous dispose d’un pouvoir considérable pour transformer le marché à son image.
La France est un pays riche d’expertises multifacettes qui ont fait sa renommée jusque dans des contrées lointaines. La période post-Révolution, en particulier, a vu apparaître un artisanat du luxe servi par des manufactures qui rayonnent toujours à l’international. C’est le cas du travail du cuir, des étoffes, des bijoux, des meubles, de la parfumerie et de la gastronomie. Le marché est aujourd’hui dominé par des maisons historiques, comme Hermès, Dior ou Guerlain. Cette longue tradition de la french touch instaurée par nos ancêtres continue d’inspirer nombre d’artisans contemporains.
Pour la petite histoire… L’enseigne Maison Manifacier est un hommage au nom de la grand-mère de sa fondatrice. Elle se veut également garante d’un savoir-faire artisanal ancestral, en particulier celui de la saponification à froid, incarné par le terme manus, « main » en latin.
Offrir local, c’est diminuer l’impact carbone induit par les transports des matières premières et des produits finis. C’est aussi favoriser les circuits courts et l’économie circulaire. Même en choisissant une entreprise à l’échelle nationale, vous apportez un soutien précieux à tout un écosystème. Vous participez à la vie économique du pays, à son dynamisme entrepreneurial, au maintien de filières parfois mises à mal par la mondialisation. Tout ceci est loin d’être anodin ! C’est un peu l’effet papillon : un petit geste chez vous peut avoir de grandes conséquences nationales.
Pour que les petites entreprises d’avenir puissent entreprendre des démarches vertueuses, elles ont un besoin absolu de la participation de leur communauté. Ce soutien prend la forme, entre autres, d’un appui financier. Établir son siège social en France expose à des charges et des taxes qui, globalement, sont plus importantes qu’ailleurs. Cela déteint forcément sur le prix final d’un cadeau, qui peut faire pâle figure face aux tarifs cassés de plateformes délocalisées. L’idéal est d’acheter moins, mais mieux, pour que les retombées bénéfiques du point précédent profitent à tous.
Avec Maison Manifacier, vous offrez une beauté qui prend son temps, un héritage artisanal soigneusement conservé et des émotions en partage. Voici quelques exemples de cadeaux responsables et made in France pour Noël, les fêtes, un anniversaire ou simplement pour le plaisir.
Ce coffret se compose de deux soins du visage fabriqués en France avec une attention particulière à leur sensorialité et à leur douceur. Accompagnés d’une éponge de konjac enrichie en argile rouge, ils constituent à eux seuls une routine complète pour réveiller l’éclat de la peau. Leurs propriétés combinées, à la fois cosmétiques et sensorielles, améliorent le confort et catalysent les émotions.
Ce coffret cadeau se compose de trois savons emblématiques de la Maison. Saponifiés à froid selon une technique traditionnelle lente, douce et autonome, ils infusent la peau de bienfaits 3-en-1. Nettoyants, démaquillants et hydratants, ils laissent la peau confortable et éveillent les sens sous une caresse parfumée évocatrice. La boîte en liège incluse les protège pendant chaque déplacement.
Parcourez l’intégralité des coffrets cadeaux beauté Maison Manifacier en cliquant ici.
]]>
L’huile de chanvre est une substance lipidique extraite de la pression des graines de la variété Cannabis Sativa L. Vous pouvez la reconnaître à sa couleur légèrement verdâtre, à son toucher sec et à son odeur caractéristique d’herbe fraîchement coupée, voire d’asperge. Elle se retrouve dans nos cuisines (pour ses bienfaits nutritionnels) et dans nos salles de bains (pour ses vertus cosmétiques).
Si vous vous intéressez à cette substance, sachez qu’il est essentiel de distinguer l’huile de chanvre de l’huile de CBD. Bien que d’aspect similaire, elles ne sont pas produites selon les mêmes procédés et ne renferment pas les mêmes composés actifs. L’essentiel à retenir, c’est que l’huile végétale de chanvre ne contient aucun cannabinoïde (donc pas de THC, le composé psychoactif du cannabis).
Si l’huile végétale de chanvre est si intéressante, c’est parce qu’elle propose des acides gras polyinsaturés dans des proportions particulièrement généreuses. Elle contient notamment des oméga-3 et 6, des substances que l’on considère « essentielles », car notre organisme ne peut pas les synthétiser seul. Elle est aussi source de vitamines (A, E, groupe B) et d’antioxydants. Cette composition est à l’origine de puissants bienfaits dans le soin de la peau du visage et du corps.
Parlons peu, parlons bien… La couperose, l’acné et le psoriasis sont des maladies de la peau. Cela signifie que vous ne pouvez pas vous reposer exclusivement sur des produits cosmétiques pour espérer les guérir. Ce n’est pas leur fonction, tout simplement. La première chose à faire est de consulter un médecin ou un dermatologue. S’il vous donne son accord, vous pourrez éventuellement utiliser de l’huile de chanvre en complément naturel à un traitement approprié.
Vous pouvez profiter des bienfaits de l’huile de chanvre sur votre peau de deux façons : en interne et en externe. Dans le premier cas, il suffit de l’inclure dans votre alimentation (de la bonne façon, voir les recommandations de la Maison ci-dessous). Dans le second, appliquez-la tout simplement sur votre peau. Il est possible de l’utiliser sur le visage, mais également sur le corps et les cheveux.
L’huile de chanvre s’est démocratisée et se trouve désormais assez facilement. Vous pouvez vous rendre dans vos épiceries bio locales pour vous en procurer. N’oubliez pas vos petits producteurs et agriculteurs du coin : certains produisent peut-être de l’huile de chanvre sans que vous ne le sachiez.
Pour ceux et celles qui souhaitent encore plus de bienfaits sur leur peau et leur bien-être, Maison Manifacier a imaginé des soins cosmétiques enrichis en huile biologique de chanvre. Cette formidable ressource de la nature s’y mêle à des extraits végétaux et huiles essentielles nobles pour donner naissance à des synergies bienfaisantes, révélatrices de beauté et créatrices d’émotions.
]]>
En hiver, nos mains sont plus sèches que le reste de l’année. Les signes de cette sécheresse sont évidents. Elles présentent un toucher rêche, un aspect blanchâtre entre les doigts et parfois des rougeurs plus ou moins localisées. Dans les cas de déshydratation plus avancés, elles peuvent aussi développer des gerçures, fissures, crevasses et des sensations de tiraillement difficiles à apaiser.
Bien que désagréable, ce phénomène reste commun. Lors de la saison hivernale, les températures chutent et l’hygrométrie baisse, notamment dans nos intérieurs surchauffés. Ces variations climatiques altèrent la barrière de protection naturelle de vos mains, ce qui la rend moins efficace. Votre peau tend donc à se déshydrater et à se dessécher beaucoup plus facilement.
Tous les inconforts cutanés hivernaux sont précipités et entretenus par de mauvaises habitudes quotidiennes. Même si elles paraissent anodines à première vue, elles peuvent faire office de redoutables catalyseurs en cette saison si délicate pour votre peau. Voici donc quelques gestes journaliers que vous gagneriez à repenser de façon cohérente pour garder de jolies mains cet hiver.
Nous nous lavons les mains plusieurs fois par jour. Nous avons tendance à l’oublier, mais chaque lavage de mains perturbe le délicat équilibre de surface de notre peau. Une température trop élevée tend à la délipider, tandis qu’un excès de savonnage (décapage) peut l’irriter. Plus qu’un réflexe d’hygiène commun, il s’agit d’un rituel de bien-être et de considération envers notre enveloppe charnelle. Pour la Maison, même les plus petits gestes quotidiens méritent d’être reconsidérés…
Si l’hydratation de la peau du visage est entrée dans les mœurs, celle des mains est encore un peu oubliée… Même si la peau de nos paumes est plus épaisse qu’ailleurs, elle peut, elle aussi, avoir besoin d’un apport de soin supplémentaire. En particulier en hiver où, vous l’aurez compris, elle doit faire face à de plus grands périls qu’au cours du reste de l’année. Veillez donc à hydrater régulièrement la peau de vos mains : vous préserverez ainsi son toucher soyeux et sa souplesse.
L’application d’une crème pour les mains constitue l’un des premiers remparts défensifs de votre peau contre les rigueurs de l’hiver. Elle forme comme un bouclier anti-déshydratation qui soutient le système de régulation hydrique de votre épiderme. Ce bouclier s’étiole au contact des agressions extérieures et des frottements, d’où l’importance de le renforcer régulièrement. Pour aller plus loin, l’idéal est de superposer une seconde barrière physique qui protégera votre peau du froid mordant.
Utiliser les huiles essentielles pour prévenir la dépression, cela s’appelle l’olfactothérapie. Cette branche de l’aromathérapie repose sur une approche psycho-émotionnelle. Elle part du principe que les odeurs des huiles essentielles sont capables de réguler les émotions. Comment ? En stimulant des zones spécifiques de notre cerveau, comme celles qui gèrent l’équilibre hormonal. Certaines substances odorantes seraient ainsi capables de lutter contre la tristesse, les angoisses ou le moral en berne. Elles peuvent donc vous aider à retrouver une sensation d’harmonie émotionnelle.
Petit rappel. Vous pouvez profiter de tous les bienfaits physiologiques de l’olfactothérapie chez vous, pour vous faire du bien au quotidien. Néanmoins, n’oubliez pas que cette méthode n’a pas vocation à vous guérir, notamment en cas de dépression avérée. Son rôle se cantonne à un accompagnement vers un mieux-être global et ne se substitue pas à un traitement médical approprié.
Les huiles essentielles préconisées pour la dépression peuvent s’employer de plusieurs façons. Parmi elles, il y a par exemple la diffusion, l’application cutanée, le massage voire, dans certains cas, la prise orale. En cas de déprime saisonnière, Maison Manifacier vous conseille de privilégier une utilisation par massage. Vous pourrez ainsi combiner la puissance des molécules aromatiques aux bienfaits relaxants de vos palpations et effleurements pour une sensation de bien-être supérieure.
Certains praticiens d’aromathérapie recommandent de localiser le massage anti-déprime sur les pieds, car il s’agit d’une zone où la peau est fine et richement vascularisée. Cela optimiserait la pénétration des substances actives. En olfactothérapie, le plus important est d’utiliser votre nez. En somme, peu importe que vous choisissiez une crème pour le visage, un baume pour les pieds ou un lait pour les mains aux huiles essentielles. Prenez simplement le temps de sentir… et de ressentir !
Popularisée par la princesse de Nérola au XVIIe siècle, l’essence de néroli (bigaradier) fait partie des odeurs les plus suaves et enveloppantes qui soient. Elle est traditionnellement associée à l’enfance, à la douceur et à la pureté. En aromathérapie, on lui prête des propriétés hypnotiques et apaisantes (sédatives) sur le système nerveux. Elle est donc généralement conseillée pour surmonter un deuil, calmer les angoisses et soulager les petits états dépressifs. C’est un régal en cas de mélancolie.
Le choix de la Maison : la Brume céleste, un élixir de sérénité olfactive à l’eau de fleur d’oranger biologique. Pulvérisez quelques pressions matin et soir sur votre visage fraîchement nettoyé, en fermant les yeux et en ouvrant grand votre cœur. Tapotez doucement votre peau pour la stimuler.
L’huile essentielle de bergamote est le produit de la pression à froid du zeste des fruits du bergamotier, un arbre emblématique du Sud de l’Italie. Elle est reconnaissable à son parfum fruité et solaire. Elle contient du linalol, une substance qui lui confère des propriétés antispasmodiques (diminue la contraction de certains muscles) et anxiolytiques. En bien-être, on l’emploie pour apaiser le système nerveux en cas de sautes d’humeur, de troubles de l’appétit et d’agitation nerveuse.
Le choix de la Maison : le lait corporel Envol, une émulsion très fine au parfum réconfortant. Les huiles essentielles biologiques de bergamote et mandarine verte génèrent une senteur acidulée qui favorise l’éveil de la bonne humeur. Un peu de « joie en flacon » pour votre peau et vos sens…
Largement plébiscitée en cas de dépression ou de déprime passagère, l’huile essentielle d’orange douce est connue pour ses vertus calmantes. Comme la plupart des essences d’agrumes, elle aiderait ainsi à se détendre, à chasser les émotions négatives et à cultiver la gaieté. Vous pouvez également l’associer à des huiles essentielles de mandarine ou de verveine citronnée pour des bienfaits complémentaires sur l’apathie, l’anxiété, les coups de blues, l’insomnie ou les montées de stress.
Le choix de la Maison : le savon Gecko Joyeux, un soin 3-en-1 sublimé par une alliance naturelle d’orange douce et de citron. Utilisez-le à tout moment de la journée pour nettoyer, démaquiller et protéger votre peau de la déshydratation tout en profitant de ses vapeurs euphorisantes.
]]>
Peut-on se laver les cheveux avec du savon ? Oui, assurément ! Et peut-être même que nous aurions tout intérêt à le faire – pour des raisons pratiques, écologiques, mais aussi économiques. Remplacer votre shampoing habituel par un pain de savon présente en effet de nombreux avantages. Rassurez-vous, votre chevelure ne s’en trouvera pas forcément transformée en ballot de paille. Il suffit de bien choisir votre savon pour les cheveux… et de connaître quelques astuces. Vous serez surprise de découvrir tout ce que les savons saponifiés à froid peuvent faire pour votre chevelure (et pas que !)
Vous vous en doutez, il y a savon et savon. Certains d’entre eux (comme les savons surgras) ont la particularité de renfermer une portion d’ingrédients non saponifiés. Il s’agit, dans les soins de bonne qualité, d’huiles et de beurres végétaux. Ces derniers contiennent de précieux composants (acides gras, vitamines, antioxydants) qui peuvent participer au maintien d’une bonne santé capillaire.
Un petit exemple ? Notre savon surgras Panthère des Neiges est enrichi en huile de chanvre (nourrissante), en beurre de karité (réparateur) et en huile essentielle de menthe poivrée (rafraîchissante).
À l’inverse, nombre de shampoings classiques ne contiennent que le strict minimum. Leur formule se résume souvent à des agents lavants (les tensioactifs, dont les controversés sulfates), des agents de texture, des conservateurs et des stabilisateurs de mousse. Sauf dans le cas de quelques shampoings dits « traitants », la présence de véritables principes actifs reste rare ou très limitée. Les industriels optimisent en quelque sorte leur formule, car le temps de contact avec le cheveu est court.
Utiliser du savon pour se laver les cheveux n’est ni compliqué ni contre-indiqué. Cela implique simplement de revoir vos réflexes quotidiens… et surtout de connaître l’astuce ci-dessous.
Voici la seule spécificité à garder en tête : l’interaction du calcaire de l’eau courante avec le savon peut produire des dépôts de sel de calcium. Ce sont eux qui sont responsables de l’aspect rêche, emmêlé et terne des cheveux. La solution pour éviter ce phénomène est simple (et nos grands-mères la connaissaient bien). Il suffit de « casser » les dépôts avec une eau de rinçage acide (vinaigre ou eau citronnée). Cette astuce permet en plus de resserrer les écailles et faire briller vos cheveux.
De manière générale, évitez toutefois les savons qui contiennent des cires (minérales, végétales ou animales). Ces dernières forment un film imperméable à la surface de la peau et des cheveux. Malheureusement, il peut être difficile à éliminer et donner à votre chevelure un aspect poisseux.
Ce n’est pas un hasard si le savon est le roi de la salle de bains depuis son invention. Il s’agit du produit multifonction par excellence. C’est un véritable tout-en-un, qui se suffit à lui-même dans bien des situations du quotidien.
Vous l’avez remarqué : dans notre société, nous aimons que tout soit rangé dans une case dédiée. À tel point qu’il existe des produits pour tout ! Dans votre salle de bains, vous avez probablement un gel douche pour votre corps et un shampoing pour vos cheveux. Mais aussi une savonnette pour vos mains, un nettoyant pour votre visage ou encore un pain dermatologique pour vos parties intimes.
En vérité, la plupart de ces soins font double emploi. C’est une sorte de surconsommation à laquelle nous nous sommes habitués au fil des générations. Et c’est bien en ce sens que se laver les cheveux au savon est plus écologique : parce qu’il peut remplacer la plupart des autres soins. Et pas seulement les détergents ! Voyez nos savons 3-en-1 : ils démaquillent, nettoient et hydratent.
Les shampoings liquides présentent un défaut notable : ils sont peu économiques. Nous avons en effet tendance à prélever beaucoup trop de matière à chaque utilisation. Ce phénomène est principalement psychologique. Plus notre produit mousse, plus nous avons l’impression que notre lavage est efficace. Une petite bouteille peut donc se vider très rapidement…
Le conseil de la Maison. Le pain de savon a le mérite d’être facile à doser, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Pour éviter d’en prendre trop, faites-le tourner cinq à dix fois entre vos mains mouillées. Massez ensuite la mousse obtenue sur votre cuir chevelu. Rincez abondamment !
Votre savon peut vous durer très longtemps, sous réserve que vous le conserviez dans de bonnes conditions. Sachez par exemple que le savon saponifié à froid est assez tendre et fondant. Veillez donc à le stocker à l’abri des projections d’eau (en dehors de votre douche, notamment). Ainsi, vous optimiserez sa durée de vie tout au long de vos shampoings !
Nous avons pensé à vous : découvrez notre coffret de 3 savons et sa boîte de stockage en liège.
Le savon de Marseille est très simple dans sa formule, mais aussi très brut. Ce n’est donc pas forcément le savon idéal pour faire un shampoing, notamment si vous avez des cheveux secs.
Il faut ajouter qu’aujourd’hui, la formule originelle du savon de Marseille est fréquemment galvaudée. Son huile d’olive est souvent chauffée lors du processus de saponification, ce qui lui fait perdre une partie de ses propriétés naturelles. Pour ne rien arranger, des fabricants peu scrupuleux la remplacent en partie par des substances controversées (ex : huile de palme) pour diminuer les coûts.
Le savon d’Alep présente une parenté étroite avec le savon de Marseille. Ses défauts sont donc similaires. Risque n°1 : assécher vos cheveux. Risque n° 2 : tomber sur un produit de piètre qualité.
Par conséquent, si vous choisissez de laver vos cheveux avec un savon d’Alep, veillez à faire suivre votre shampoing d’un après-shampoing. Il contient des conditionneurs qui vous aideront à conserver une chevelure douce et brillante. Soyez également attentive à la provenance, à la qualité des ingrédients et à la méthode de fabrication de votre savon.
Les savons saponifiés à froid sont, par essence, des savons surgras. Cela signifie qu’ils possèdent une fraction de lipides « bruts » qui n’ont pas été transformés lors de la saponification. Cette particularité leur confère d’intéressantes propriétés cosmétiques, notamment nourrissantes et protectrices.
Ne vous laissez pas abuser par le terme « surgras ». Les acides gras sont les amis de vos cheveux ! Ils ne vont en aucun cas rendre vos cheveux luisants ou graisser vos racines. Au contraire, ils contribuent à renforcer le précieux film lipidique qui entoure le cheveu. C’est lui qui le protège de la déshydratation et des agressions extérieures. Les savons à froid sont donc tout indiqués pour éviter le fameux effet « décapant » produit par les tensioactifs sulfatés de la plupart des shampoings.
N'oubliez pas : vous laver les cheveux au savon (et non plus au shampoing) peut nécessiter un petit temps d’adaptation pour vos cheveux. Laissez-leur le temps de vivre sereinement votre transition capillaire… Les résultats de votre nouvelle routine s’envisagent sur le long terme.
]]>
Favorite de Madame de Pompadour, emblématique du savoir-faire parfumeur de Grasse, aussi fragile que noble et précieuse… La rose mérite bien son surnom de « reine des fleurs ». Appréciée en bouquet pour sa senteur fraîche et capiteuse, elle est aussi à l’origine d’ingrédients cosmétiques recherchés. Les bienfaits de l’eau de rose, notamment, sont très prisés dans le soin des peaux matures et atones. Rarement une plante a aussi bien incarné la beauté d’une nature prodigue, la force d’un monde vivant capable de transcender la course des siècles sans perdre de sa superbe. Si votre peau semble manquer de tonus et d’éclat, faites confiance aux vertus de l’hydrolat de rose pour lui redonner un souffle de vitalité.
L’eau de rose est aussi connue sous le nom d’« hydrolat de rose » ou « eau florale de rose ». Il s’agit d’un sous-produit de la fabrication de la très onéreuse huile essentielle de rose.
À l’issue de la récolte des fleurs dans les roseraies, les pétales (et éventuellement d’autres parties de la plante) sont placés dans un alambic. Le récipient contient de l’eau portée à haute température. La vapeur générée traverse la plante et se charge ainsi en molécules actives. La vapeur d’eau « enrichie » est ensuite refroidie dans un long tuyau pour retrouver son état liquide, goutte après goutte. C’est ce qu’on appelle la « distillation par entraînement à la vapeur d’eau ».
L’élixir issu de ce délicat processus est l’eau de rose, agrémentée de flaques surnageantes d’huile essentielle de rose. Ces dernières sont ensuite récupérées afin que demeure seulement la phase aqueuse.
Autre élixir royal, autre légende : découvrez aussi l’histoire de l’Eau de la reine de Hongrie.
L’eau florale de rose est naturellement moins chargée en principes actifs que l’huile essentielle de la même fleur. Elle en contient néanmoins des traces infimes qui lui confèrent des propriétés cosmétiques identiques et des bienfaits visibles. Cette caractéristique lui assure une grande polyvalence, ainsi qu’une douceur appréciable dans une routine de soin de la peau.
Moins concentré et « puissant » que l’huile essentielle, l’hydrolat a l’avantage d’avoir beaucoup moins de contre-indications. Les peaux sensibles, par exemple, peuvent l’utiliser pour rafraîchir leur teint tout en minimisant le risque de réaction indésirable. C’est également un actif de choix pour les femmes enceintes et allaitantes, auxquelles les huiles essentielles sont généralement déconseillées.
Le chiffre à retenir : il faut 1 kilo de pétales de rose pour produire 1 litre d’hydrolat d’une qualité optimale (ratio 1 :1).
Il existe à ce jour des milliers de variétés de rosiers. Historiquement, seule une minorité d’entre elles (surtout des hybrides) sont utilisées dans la sphère cosmétique. Les bienfaits de ces eaux de rose pour la peau sont très similaires. Seul leur parfum varie subtilement, offrant ainsi une expérience d’utilisation différente, propre aux goûts de chacun. Voici les trois variétés les plus plébiscitées dans la fabrication d’une eau de rose pour la peau du visage.
Les pétales des fleurs de rose renferment des composants naturels qui lui offrent de nombreuses propriétés thérapeutiques, mais surtout cosmétiques. Ils contiennent notamment des tanins, réputés pour leur effet raffermissant. Les bienfaits de l’eau de rose pour la peau embellissent ainsi tous les profils cutanés, en particulier les peaux sèches, matures et sensibles.
Le moyen le plus commun de profiter des vertus de l’eau de rose sur votre visage est de l’appliquer pure par voie topique. Imbibez une compresse d’un hydrolat de rose bio et passez-la tout simplement sur votre visage, votre cou et votre contour des yeux.
Ce secret de beauté naturel d’antan est tout indiqué pour réveiller votre peau le matin tout en respectant son microbiote de surface. Vous pouvez le renouveler à tout moment de la journée pour profiter d’une parenthèse de fraîcheur florale et vivifier votre teint.
Pour que le triomphe de la reine des fleurs soit total, Maison Manifacier a choisi de la mettre à l’honneur dans un bouquet d’eaux florales à vaporiser sur le visage. Joyau de la lotion tonique bio Brume céleste, l’hydrolat de rose de Damas brille de tout son éclat en synergie bioactive avec de l’eau de fleur d’oranger et de l’extrait de rosier sauvage (Rosa canina). Ce nectar vivifiant et désaltérant est pensé pour s’intercaler entre le nettoyage (rétablir le pH de surface) et l’hydratation (optimiser la pénétration de la crème). Matin et soir, il apporte une douce sensation de bien-être doublée d’une sensorialité rafraîchissante.
Vous avez la peau sèche ? Utilisez la Brume céleste en association avec le savon surgras bio Gecko joyeux, trésor de douceur 3-en-1 pour nettoyer, démaquiller et hydrater en toute simplicité.
]]>
L’huile végétale d’amande douce est une formidable ressource naturelle pour le soin du visage et du corps. Souvent recommandée aux bébés et aux femmes enceintes, elle assouplit la peau et accompagne harmonieusement son vieillissement. Elle s’utilise même sur les cheveux. Mais c’est en massage sur les vergetures et les zones de rugosité que les bienfaits de l’huile d’amande douce sont le plus spectaculaires. Comme les reines égyptiennes d’antan, vous avez tout à gagner à utiliser ce doux et généreux extrait du fruit de l’amandier. Voici pourquoi et comment vous y prendre.
L’huile d’amande douce est une substance grasse issue de la pression de l’amandon, le fruit de l’amandier (Prunus amygdalus dulcis ou communis), de la famille des Rosacées. Elle ne doit pas être confondue avec les variétés sauvages d’amande amère, impropres à la consommation humaine. Emblématique de la Provence, elle fait aussi partie du patrimoine espagnol, sicilien et californien.
L’arbre de l’amandier, reconnaissable à ses fleurs blanches délicatement rosées, a été répertorié pour la première fois en France au XVIe siècle. Pourtant, ses fruits sont utilisés de longue date, notamment par la médecine ayurvédique. L’arbre étant originaire d’Asie, son huile se retrouve dans de nombreuses recettes indiennes, japonaises ou même chinoises.
Dans l’Antiquité, le médecin grec Galien aurait été le premier à prendre conscience de ses merveilleuses vertus pour le soin de la peau. Nous lui devons d’ailleurs une ancienne recette de crème nourrissante à base d’huile d’amande douce, de cire d’abeille et d’un mélange d’eaux florales. La haute société égyptienne elle-même s’en servait pour agrémenter ses bains et ses massages.
L’huile végétale d’amande douce doit ses multiples propriétés à sa composition exceptionnelle. Il s’agit en effet d’une ressource particulièrement concentrée en acides gras de type oméga-9, notamment en acide oléique. Elle en contient en moyenne 70 %. Cette teneur lui confère d’intéressantes propriétés fortifiantes sur un film hydrolipidique altéré. Elle est donc tout indiquée pour les peaux sèches ou sensibilisées, dont elle aide à préserver le confort naturel.
Ce n’est donc pas un hasard si ce précieux ingrédient est présent dans la formule de notre savon surgras bio pour les peaux sèches, Gecko Joyeux. Issu de l’agriculture biologique, il lui apporte ses atouts adoucissants, nourrissants et protecteurs, pour un nettoyage tout doux et chargé de bienfaits au quotidien.
Cette huile d’origine naturelle renferme également d’autres composants :
Dans la plupart des cas, l’utilisation de l’huile de l’amandier se limite au domaine alimentaire et cosmétique. En beauté, il est possible de l’appliquer sur le visage, le corps et les cheveux (même chez les femmes enceintes (*). La Maison la recommande particulièrement dans les situations suivantes.
Savourez toutes les qualités organiques de l’huile d’amande douce biologique avec Envol, notre lait corporel hydratant bio. Chaque pulvérisation enveloppe la peau d’un nuage rafraîchissant d’huiles végétales (dont l’amande), d’hydrolat de fleur d’oranger et d’huile essentielle de bergamote. Succombez à sa formule fluide douce comme de la soie, bienfaisante pour tous les types de peau.
Envie d’infuser votre peau de tous les bienfaits de la nature ? Découvrez l’intégralité de notre collection de soins cosmétiques et savons surgras aux huiles végétales et extraits botaniques.
(*) La grossesse est une période de vulnérabilité pour la maman et son bébé. Nous vous recommandons de demander conseil à votre médecin avant d’appliquer un produit, même naturel, sur votre peau.
]]>
Avoir des pores dilatés est un phénomène naturel. Ce sont tout simplement les orifices situés à la surface de votre peau qui s’écartent pour évacuer le trop-plein de sébum. Mais dans certains cas, resserrer les pores de son visage répond à un véritable complexe. S’il est impossible de les faire disparaître complètement, vous pouvez au moins affiner votre grain de peau. Pour ce faire, il existe des recettes de masque maison très simples et agréables à réaliser. Elles ne requièrent que quelques ingrédients et ustensiles que vous trouverez sans effort dans la nature ou dans vos placards.
Le monde vivant détient une force qui, selon son emploi, peut se révéler aussi bienfaisante que dommageable. C’est pourquoi nous vous incitons à la plus grande prudence lorsque vous suivez des recettes de masques maison pour resserrer les pores de votre peau.
Toutes les peaux sont différentes. Certaines ont un passif qui les rend plus sensibles et réactives face à certains ingrédients ou synergies. D’autres peuvent se révéler plus ou moins tolérantes à la nouveauté. Laissez donc le temps à votre peau de vous dire ce qu’elle ressent, sans la brusquer.
Faites un test dans le pli de votre coude avant d’appliquer un soin DIY sur votre visage. Suspendez toute utilisation si vous expérimentez des rougeurs, des irritations ou des inconforts sous 24 heures. Utilisez ce que la nature vous prodigue à bon escient.
L’argile est une formidable ressource naturelle pour lutter contre les points noirs et les pores dilatés. Elle possède en effet de puissantes propriétés absorbantes et adsorbantes. Ces dernières lui permettent « d’aspirer » les impuretés qui encombrent les pores (toxines, pollution, sébum, résidus de maquillage, etc.). L’argile verte est la plus recommandée pour les peaux mixtes à grasses.
La recette de masque maison ci-dessous, enrichie en huile d’olive, a le mérite de ne pas dessécher la peau. Elle peut donc être utilisée sur tout le visage si vous le souhaitez.
Source : Josette Rousselet-Blanc, La Beauté à l’ancienne, 2004.
Le ghassoul (aussi appelé « rhassoul ») est en quelque sorte l’équivalent oriental de notre argile illite. Il s’agit d’une argile saponifère particulièrement réputée pour son pouvoir nettoyant et purifiant. Les femmes maghrébines l’emploient de longue date pour décongestionner leurs pores. Beaucoup d’entre elles l’utilisent également en shampoing pour absorber l’excès de sébum aux racines.
Le masque anti-pores dilatés ci-dessous associe le ghassoul à la levure de bière. Ce mariage est idéal pour affiner le grain de peau et estomper l’apparence des imperfections.
Source : Chabha Djouder, Secrets de beauté d’Orient, 2006.
Les acides de fruits (alpha-hydroxyacides ou AHA) font partie des secrets de beauté naturels les plus plébiscités pour prévenir l’apparition de comédons. Ils sont appréciés pour leurs propriétés kératolytiques intrinsèques. Elles leur permettent de dissoudre la couche de cellules mortes qui encombre la surface de la peau. Ces acides sont donc idéaux pour obtenir des pores resserrés.
L’ananas employé dans le masque maison qui suit contient à la fois de l’acide citrique et de l’acide malique. Choisissez-le plutôt vert si vous souhaitez une exfoliation plus intense.
Source : Aldo Facetti, Belle au naturel, 1991.
Resserrer ses pores au naturel nécessite de faire preuve de patience et de constance. Les recettes de masque maison précédentes sont tout indiquées pour apporter un coup de pouce ponctuel à votre peau. Au quotidien, veillez aussi à adopter les bons réflexes pour prévenir les phénomènes occlusifs.
Matin et soir, conservez une hygiène irréprochable afin de garder des pores « propres » et un teint frais. Fuyez les nettoyants potentiellement décapants et riches en tensioactifs : ils risquent de déclencher une surproduction de sébum.
Préférez un savon saponifié à froid et naturellement surgras, comme notre savon Panthère des neiges. Il est formulé avec de l’huile essentielle de menthe poivrée (purifiante) et de la poudre de charbon actif (absorbante). Nous le recommandons donc en priorité aux peaux à imperfections en quête de fraîcheur et d’un teint plus net.
L’astuce de la Maison : le soir, poussez les bienfaits purifiants de votre savon avec notre éponge de konjac à l’argile rouge. Le konjac est une fibre végétale qui se démarque pour sa structure alvéolaire unique et naturellement exfoliante. Elle gomme et élimine les impuretés tout en délicatesse.
Chercher à resserrer ses pores dilatés n’est nullement incompatible avec l’étape de l’hydratation. C’est même tout le contraire ! De nombreuses femmes ont des pores dilatés sur des joues par déshydratation. La peau manque de souplesse, donc les pores sont davantage visibles.
Après le savonnage, utilisez notre lotion tonique bio Brume céleste pour rééquilibrer votre pH cutané. Elle contient de l’eau de rose de Damas et de l’extrait de mélilot, tous deux plébiscités pour leurs propriétés astringentes et régénérantes. Ils aident à unifier le teint et à lisser le grain de peau.
Terminez votre rituel de soin avec notre bien nommée crème Bel air aux plantes biologiques. Sa texture fine évanescente infuse la peau de multiples bienfaits nourrissants et anti-âge. Elle est généreusement dosée en huile de bourrache afin d’assouplir la peau et de prévenir les boutons.
]]>
Maison Manifacier en a fait l’un des actifs emblématiques de son savon surgras pour peau sèche.
L’expression « huile de calendula » est un abus de langage. Il ne s’agit pas d’une huile extraite du calendula par pression à froid, sur le modèle des autres huiles végétales. Le calendula est en effet une plante qui contient très peu de lipides. Il s’agit plus précisément d’un macérât huileux de calendula, c’est-à-dire d’une huile de tournesol dans laquelle ont infusé des fleurs de calendula. Ce long processus permet aux composés actifs de la fleur de se mêler à l’huile utilisée comme réceptacle.
« Souci des jardins » et « fiancée du soleil »
Le calendula est avant tout un genre qui regroupe plusieurs plantes de la famille des Astéracées. La variété calendula officinalis en est la plus connue. Elle est cultivée de longue date pour ses propriétés médicinales et tinctoriales. Elle est aussi surnommée « souci des jardins ». Ce nom ne doit pas lui faire ombrage, puisqu’il dérive du latin solsequia, signifiant littéralement « qui suit le soleil ». Ses capitules se ferment la nuit et se rouvrent dès que le soleil apparaît. C’est pour cette raison qu’on la surnomme poétiquement « fiancée du soleil », en référence également à ses pétales jaune orangé.
Avant d’être un macérat huileux, le souci des jardins est une ressource naturelle qui prend son essor en Europe au XIIe siècle. Bien qu’il soit utilisé depuis l’époque gréco-romaine, c’est seulement à cette période qu’il commence à être largement plébiscité par les guérisseurs. Sainte Hildegarde préconise par exemple une crème à base de graisse de porc et de calendula pour traiter la gale. Le fameux Meddygion Myddveu (l’un des plus anciens traités de médecine galloise du XIIIe siècle) le cite pour ses propriétés antipyrétiques. Du Moyen Âge jusqu’au XXIe siècle, on continuera de recourir au calendula pour calmer tout type d’inflammation (ulcère, yeux, plaies, etc.).
Malgré ses merveilleux bienfaits, l’huile de calendula a un défaut : elle n’est pas toujours facile à appliquer en raison de sa texture visqueuse. Par ailleurs, lorsqu’elle est utilisée pure, elle peut teinter légèrement la peau et tacher les vêtements. Il s’agit d’un signal rassurant sur la concentration du produit (n’oubliez pas qu’il s’agit d’une plante tinctoriale), mais rarement apprécié et adapté à un usage pratique.
La Maison vous conseille donc de vous tourner vers des produits de soin enrichis en calendula. Ils vous permettront de profiter plus facilement de ses merveilleuses vertus, sans les désagréments évoqués ci-dessus. Veillez néanmoins à choisir un cosmétique biologique afin de vous assurer de la qualité et de la traçabilité de ses ingrédients. Nombre de soins conventionnels « trichent » avec des matières premières de piètre qualité ou des dosages purement marketing.
Gecko Joyeux est un savon surgras biologique imaginé pour le soin quotidien des peaux sèches et délicates. Il mêle les bienfaits de l’huile de calendula et les vertus des agrumes (orange douce, citron) dans une formule résolument respectueuse du vivant. Douce pour l’épiderme et l’environnement, elle nettoie la peau du visage et du corps dans une envolée de notes hespéridées si chères à la Maison. Une expérience pétillante et subtilement audacieuse, pensée pour vous aider à renouer avec vos sensations, votre corps et votre nature profonde – sans agresser votre épiderme.
]]>Faites-vous partie des âmes éprises du parfum de la fleur d’oranger ? Si oui, vous devez absolument faire la connaissance de la princesse de Nerola. Son patronyme peut vous sembler familier. Ce n’est pas un hasard : cette diplomate du XVIIe siècle a donné son nom à l’essence de Néroli. C’est grâce à elle que ses notes suaves ont éveillé tant de ferveurs à travers les siècles. Aujourd’hui encore, Maison Manifacier perpétue cette tradition typiquement française avec des soins ennoblis de quelques gouttes d’essence d’orange et d’hydrolat de fleur d’oranger. Merci, Marie-Anne de la Trémoille.
La princesse de Nerola est une dame française et diplomate contemporaine de Louis XIV. Elle naît Marie-Anne de la Trémoille à Paris, en 1642. Elle s’installe rapidement en Italie avec son premier mari, Adrien Blaise de Talleyrand. À la suite du décès de ce dernier, elle épouse le prince Flavio Orsini, issu de l’une des plus puissantes familles italiennes de l’époque. Elle devient alors duchesse de Bracciano, princesse des Ursins (forme francisée du nom « Orsini ») et de Nerola, une petite province romaine. Son salon du Latium devient le plus couru de l’Italie en matière d’influence française.
En parallèle, elle mène une fine carrière politique. Elle opère pour le compte de Louis XIV et de Madame de Maintenon auprès de la royauté espagnole, sur laquelle elle exerce une solide influence. Après s’être immiscée dans l’intimité des jeunes roi et reine d’Espagne en tant que camarera mayor, elle gagne peu à peu en puissance. Elle va jusqu’à appuyer des réformes servant les intérêts du royaume français. Elle noue toutefois des intrigues en faveur de l’Espagne qui lui feront progressivement perdre la confiance de Versailles, jusqu’à sa déchéance au début du XVIIIe siècle.
Le néroli à proprement parler n’existe pas dans le monde végétal. Il s’agit en réalité d’un nom plus prestigieux attribué à l’essence d’orange amère. Cette dernière est extraite par distillation des fleurs de l’oranger amer, aussi appelé « bigaradier » (Citrus aurantium amara). Au Moyen-Âge, on l’associait parfois à « l’eau de naffe » (ou « eau de naphe »). Seule son appellation, donc, est attribuable à la princesse : le produit en tant que tel existait de longue date.
Le saviez-vous ? Certaines recettes ancestrales de l’Eau de la reine de Hongrie marient une infusion de romarin à de l’hydrolat de fleur d’oranger.
Au XVIIe siècle, la princesse de Nerola tombe amoureuse du parfum de l’orange amère. Elle l’utilise pour se parfumer au quotidien et pour agrémenter l’eau de son bain d’effluves précieux. Forte de son titre, elle répand son usage dans toute la société mondaine de l’époque, à commencer par Rome. Par la suite, elle l’étendra même à la France aux environs de 1680. Enfin, elle scelle le fabuleux destin de ce parfum au sien en le baptisant « néroli ». Non par vanité, mais en hommage à la région de Nerola.
Au XVIIe siècle, en Toscane, la mode était aux gants odorants. Les élégantes parfumaient leurs gants en cuir d’essences précieuses pour couvrir les mauvaises odeurs du tannage. Les plus aisées d’entre elles passaient commande auprès de maîtres gantiers-parfumeurs pour obtenir des senteurs personnalisées. Cette mode a par la suite été introduite en France par Catherine de Médicis.
Mais c’est surtout Marie-Anne de la Trémoille qui a popularisé leur usage. L’Histoire a retenu son habitude d’enduire ses gants de la fameuse essence de néroli. D’ailleurs, à l’époque, on ne parlait pas de « gants parfumés », mais bien de « gants de Néroli ». Certaines sources évoquent aussi l’expression « gants de Frangipane », associée cette fois aux usages du marquis de Frangipane.
Citation de Gilles Ménage (historien et écrivain français), dans Les Observations de M. Ménage sur la Langue Françoise, chapitre « S’il faut dire gans de Néroli, ou de Nérola ».
« Il faut dire gans de Néroli. C’est ainsi que ces gans s’appellent en France ; quoyqu’en Italie, d’où ils nous sont venus, on les appelle guanti di Nerola ; de la Princesse de Nérola, aujourdhuy la Duchesse de Braciane, qui en a inventé le parfum. Les Italiens ont appelé demesme gans de Franchipane, des gans dont le parfum a esté inventé par le Marquis de Frangipane. »
Les bienfaits des agrumes, aussi bien cosmétiques qu’aromatiques, occupent une place déterminante dans les formulations de Maison Manifacier. Chéris par les rois, comme le fut la coûteuse essence d’orange amère, ils nous rappellent depuis des siècles que nos biens les plus précieux sont ceux que nous accorde la Nature. Ils incarnent cette forme de raffinement ultime, brute et naturellement sophistiquée, qui nous relie à notre corps et au monde qui nous entoure. La Maison les voit comme des passerelles, des liens du passé vers l’avenir, des ponts du dehors vers le dedans.
L’huile essentielle d’orange douce est présente dans le savon surgras Gecko Joyeux, auquel elle confère ses notes de gaieté pétulante. Plus doux et discret, l’hydrolat de fleur d’oranger infuse les formules de la lotion tonique Brume Céleste et du Lait corporel bio Envol. Réputé en beauté et en aromathérapie, il réveille l’éclat naturel des peaux délicates tout en réconfortant les âmes anxieuses. Des trésors du passé fondus dans des formules contemporaines, adaptées aux enjeux d’aujourd’hui.
]]>
L’enthousiasme un tantinet affabulateur qui entoure l’histoire de l’Eau de la reine de Hongrie en ferait presque oublier sa véritable nature. Initialement, il ne s’agit pas d’un secret de beauté naturel, mais bel et bien d’un parfum. Il fut couru par toute la cour de Versailles, lorsque les ablutions parfumées supplantèrent les bains.
Madame de Sévigné, dans une lettre adressée à sa fille, écrivait : « J’en suis folle, c’est le soulagement de tous mes chagrins […] Je m’en enivre tous les jours […] ». Plusieurs sources historiques ont également révélé que d’aucuns s’en servaient pour parfumer leur linge. Quelques siècles plus tard, l’eau de Hongrie sera remplacée par un autre parfum célèbre : l’eau de Cologne (aquae mirabilis).
Cette eau précieuse était également employée comme médicament par la médecine. On lui prête ainsi des vertus thérapeutiques et des propriétés revitalisantes. Les classes aisées la buvaient et l’appliquaient en frictions sur leurs membres malades ou endoloris. Jean-Baptiste Loyson (libraire du XVIIe siècle) conseille par exemple d’en prendre « une fois la semaine une dragme avec quelque autre liqueur […] et en frottez le mal des membres infirmes ».
D’après les écrits de l’époque, l’Eau de la reine de Hongrie (surnommée plus tard « eau de Ninon ») serait notamment capable de soigner la jaunisse, la peste, les rhumatismes, les palpitations cardiaques ou encore les problèmes de foie. Sa renommée médicale atteint de tels sommets que Madame de Maintenon conseille son emploi quotidien aux pensionnaires de Saint-Cyr.
Bien sûr, les pouvoirs thérapeutiques de l’Eau de la reine de Hongrie lui valurent d’être employée comme élixir de beauté. Les femmes l’utilisaient tous les matins sur leur visage pour le rafraîchir et infuser leur peau des vertus de sa composition.
On lui reconnaissait un prodigieux intérêt esthétique. Les rumeurs lui prêtaient des vertus presque miraculeuses sur la jeunesse et la beauté… Au point de faire naître des sentiments amoureux chez les représentants de la royauté ! C’est d’ailleurs sur un témoignage de ce type que s’est construite la légende de cette eau de jouvence. (Il est aujourd’hui démenti sur le plan historique.)
« Moi, dona Ysabel, Reyne de Hongrie, étant âgée de soixante-douze ans, fort infirme et goutteuse, usai un an entier de la suivante recette, laquelle j’obtins d’un ermite que je n’ai jamais vu ni pu voir. Depuis elle me fit tant de bien que le Roy de Pologne voulut m’épouser, ce que je refusai pour l’amour de Jésus-Christ et de l’ange duquel je crois que j’obtins ladite recette […] »
Madame Fouquet semble corroborer ses vertus cosmétiques dans son Recueil des remèdes faciles et domestiques (1678). Elle écrit, au sujet d’Isabelle, reine de Hongrie : « même elle s’en lavait le visage, ce qui la rendit plus belle ».
Pourquoi l’Eau de la reine de Hongrie s’appelle-t-elle ainsi ? Qui est cette fameuse reine de Hongrie à laquelle elle est éternellement associée ? Il s’agit là d’un mystère sur lequel les historiens ne semblent toujours pas parvenus à tomber d’accord. Cette zone de flou corrobore la thèse du génie marketing qui aurait entouré l’élaboration de cet élixir « miraculeux ».
On l’a par exemple attribuée à sainte Élisabeth de Hongrie (Élisabeth de Thuringe) et à la Reine Jeanne (Jeanne Ire de Naples, reine de Naples et comtesse de Provence). Historiquement, elle aurait été créée en 1370 pour Élisabeth de Pologne, l’épouse du roi Charles Robert de Hongrie. Une chose est certaine : il s’agit en réalité du tout premier parfum occidental fabriqué à base d’alcool connu.
La composition de l’Eau de la reine de Hongrie a connu plusieurs ajustements au fil des décennies. Originellement, il ne s’agissait que d’un simple alcoolat de romarin (une plante particulièrement prisée des jardins médiévaux). Voici la recette telle qu’on la trouve présentée dans Les Nouveaux secrets (ouvrage anonyme édité dans les années 1660).
« De l’eau de vie distillée quatre fois, la quantité de trente onces et vingt onces d’essence de fleur de Romarin, que l’on mettra tout ensemble dans un vase bien bouché l’espace de cinquante heures, et puis mettez le tout dans l’alambic pour le faire distiller au bain Marie. » (Recette reçue de Monsieur le Chevalier du Broc Cinqmars le 29 septembre 1655).
Par la suite, on lui ajouta d’autres plantes, dont la lavande, le pouliot et la marjolaine. Cette dernière était déjà conseillée par Hildegarde de Bingen contre les irritations, plusieurs siècles auparavant. Certaines sources mentionnent aussi l’eau de rose, le citron, la sauge et l’eau de fleur d’oranger. On parle même de cirse, d’ambre, de bergamote et de jasmin. Un joyeux cocktail botanique, donc ! Le mélange était généralement placé plusieurs jours en macération à la lumière du soleil.
Maison Manifacier s’est inspiré des vertus de la mythique eau de Hongrie pour formuler sa lotion tonique bio Brume Céleste. Un élixir universel qui revitalise l’apparence de tous les types de peau et nourrit leur beauté naturelle avec la fraîcheur d’une rosée aromatique. Elle s’applique après le nettoyage et avant l’application de la crème hydratante pour rétablir un pH de surface optimal et adoucir les petits inconforts. Enrichie en rose de Damas, fleur d’oranger, églantier et mélilot, elle concentre des siècles de connaissance des plantes et d’amour esthétique. Vous aussi, laissez-la entrer dans votre vie et parcourez notre collection de cosmétiques made in France connectés au vivant.
]]>
La grande famille des agrumes regroupe les arbres du genre Citrus et les fruits qu’ils produisent. L’oranger (l’arbre) et l’orange (le fruit) sont donc tous deux des agrumes. Cette catégorie comprend également bon nombre d’autres variétés, y compris des hybrides. Les plus connues sont le citron, la mandarine, la clémentine, le pomelo, le combava, la limette, le limequat et le cédrat.
En cosmétique, ces précieuses ressources naturelles rencontrent généralement notre peau sous la forme d’hydrolats floraux, d’eaux de fruits et d’huiles essentielles. L’hydrolat de néroli, par exemple, intègre fréquemment les formules de lotions toniques ou de crèmes pour les peaux matures. L’huile essentielle d’orange douce, au-delà de ses qualités parfumantes, est réputée tonifiante.
Lisez aussi : Les vertus des plantes vues par Hildegarde de Bingen.
En alimentation, les agrumes sont encensés pour leur richesse en vitamine C, connue pour soutenir de nombreuses fonctions naturelles essentielles à notre organisme. Mais les atouts des agrumes se vérifient également en application topique, c’est-à-dire sous une forme cosmétique.
La fameuse vitamine C intervient dans le soin de la peau pour réveiller son éclat. Les recherches lui attribuent également une capacité à soutenir la production de collagène. Il s’agit d’un puissant actif antioxydant qui mérite sa place dans toute routine de prévention du vieillissement cutané.
Le citron est l’allié des peaux mixtes à grasses. Il possède en effet des vertus astringentes qui aident à resserrer les pores dilatés. Vous le retrouverez dans des soins anti-imperfections dédiés aux peaux jeunes. Utilisé sous forme d’hydrolat ou d’huile essentielle, le citron fait partie de ces agrumes qui offrent un effet coup de fouet à la peau. Éclaircissant, il harmonise le teint et apporte un zeste de fraîcheur aux teints brouillés. Il s’utilise également pour prévenir les taches brunes.
L’huile essentielle de citron est présente dans la composition du savon Gecko Joyeux signé Maison Manifacier. Délicatement purifiante, elle lui apporte des notes acidulées qui dynamisent les sens lors du nettoyage. Elle s’associe à des beurres et huiles végétales pour prendre soin des peaux sèches au quotidien et préserver leur confort.
L’hydrolat de pamplemousse et l’huile essentielle de pamplemousse sont particulièrement adaptés au soin des peaux matures. Cet agrume se démarque pour ses propriétés tonifiantes. Il s’utilise d’ailleurs aussi bien sur la peau du visage que sur le cuir chevelu, pour prévenir la chute des cheveux. Sur le corps, il s’agit de l’un des ingrédients emblématiques de la cosmétique « minceur ». Il est notamment réputé pour estomper l’apparence des capitons et de la cellulite.
La fleur d’oranger est sans doute l’un des ingrédients cosmétiques les plus envoûtants et les plus appréciés. C’est en premier lieu pour son odeur fraîche et fleurie, qui séduit les hommes et les femmes de tout âge. Mais la fleur d’oranger n’en est pas moins dépourvue de vertus dans le soin de la peau. Réputée comme actif apaisant et revitalisant, elle améliore l’apparence des peaux sensibles à tendance sèche. Ses bienfaits régénérants font également le bonheur des peaux matures.
L’hydrolat de fleur d’oranger rentre dans la formulation de la Brume Céleste Maison Manifacier. Elle lui apporte ses qualités apaisantes et équilibrantes, tant pour la peau que pour l’esprit. Vaporisez cette lotion biologique sur votre visage et votre corps pour vous rafraîchir et rééquilibrer le pH de votre peau après l’étape du nettoyage.
Difficile de faire l’impasse sur la bergamote lorsque l’on évoque les bienfaits des agrumes sur la peau. En beauté, elle fait le bonheur des peaux sujettes aux imperfections. Purifiante et astringente, elle participe à limiter les brillances découlant d’un excès de sébum. Elle est également très appréciée pour prévenir l’apparition de points noirs. Son parfum fruité et relaxant que l'on retrouver dans le lait Envol Maison Manifacier est vecteur de joie et de bonne humeur, ce qui la rend particulièrement agréable à utiliser en cosmétique.
Dans le soin de la peau, on distingue la mandarine verte, la mandarine jaune et la mandarine rouge. Il s’agit de différents stades de maturité. Elle est surtout connue pour ses atouts bien-être. En aromathérapie, elle est ainsi définie comme relaxante. On l’utilise notamment pour accompagner l’endormissement. En beauté, elle rentre dans la conception de soins purifiants pour les peaux à problèmes. C’est aussi un excellent tonique cutané pour illuminer le teint et prévenir les rides.
L’huile essentielle de mandarine verte est l’un des ingrédients du lait corporel Envol développé par Maison Manifacier. Elle se marie harmonieusement à l’huile essentielle de bergamote pour vivifier les sens. Ce lait fluide pour le corps s’applique le matin (pour stimuler l’esprit) ou le soir (pour favoriser la relaxation).
Explorez la boutique de la Maison pour continuer à découvrir nos précieux ingrédients botaniques et leurs vertus insoupçonnées.
]]>
Les rayons du soleil émettent des ultraviolets, couramment abrégés UV. Ce rayonnement atteint son pic de puissance pendant la période estivale.
Parmi eux, les UVB sont les plus dangereux. Ce sont eux qui sont responsables des coups de soleil. Ils « brûlent » les cellules épidermiques et entraînent un épaississement de l’épiderme. Il s’agit d’une mécanique de défense physiologique mise en place chez les phototypes les plus clairs. Ce sont également eux qui stimulent les mélanocytes et président à l’apparition du bronzage.
Les UVA, quant à eux, sont principalement impliqués dans le photovieillissement. Ils pénètrent la peau bien plus profondément que les UVB et peuvent déclencher des modifications irrémédiables. Ils s’immiscent jusqu’au derme, la couche située juste sous l’épiderme, où ils altèrent les fibres de collagène. Les conséquences sont rapidement visibles. La peau semble vieillir plus rapidement, elle se fripe et présente des rides plus profondes que lors d’un vieillissement physiologique.
La meilleure façon de profiter des bienfaits de la nature, c’est de les absorber en interne (sauf exception). Aussi, l’alimentation est l’un des meilleurs secrets de beauté naturels lorsqu’il s’agit de préparer sa peau du soleil.
La Maison vous conseille de privilégier les aliments riches en bêta-carotènes et vitamine C. Ils stimuleront sa synthèse de mélanine tout en renforçant ses défenses contre les radicaux libres, responsables du stress oxydatif. Incorporez également à votre assiette des acides gras : ils sont essentiels au maintien des fonctions vitales de votre peau. La bonne mine est à portée de fourchette.
Cette astuce concerne surtout ceux et celles qui souhaitent profiter de l’été pour obtenir un joli teint caramélisé. Notre peau accumule naturellement des cellules mortes à sa surface. Avec le temps, elles forment une pellicule imperceptible qui ralentit le rythme du renouvellement cellulaire. Un excès d’impuretés peut également ternir le teint et lui donner un aspect grisé caractéristique.
C’est pourquoi nous vous recommandons d’intégrer un gommage du corps et du visage à votre rituel pour préparer votre peau à l’exposition. L’exfoliation (qu’elle soit mécanique, chimique ou enzymatique) permet de décoller les peaux mortes et de mettre l’épiderme « à nu ». Une fois libérée de cette fine couche, la peau sera plus à même de développer un bronzage lumineux et uniforme.
Le conseil de la Maison : pour une exfoliation simple et douce, utilisez notre éponge konjac corps XL sous la douche, sur peau mouillée. Elle est fabriquée avec 100 % de fibres de konjac naturelles, pour un rituel d’extrême pureté inspiré de la pharmacopée japonaise. Elle s’emploie seule ou avec l’un de nos savons surgras 3-en-1 pour une sensation de propreté plus vive.
L’hydratation est un réflexe incontournable pour préparer sa peau au soleil et préserver son aspect doux et souple. Un épiderme sec est en effet plus poreux : il est donc plus vulnérable aux agressions extérieures, comme les rayons du soleil. Il risque de se friper et de développer des signes de l’âge prématurés.
À l’inverse, hydrater la peau de son visage et de son corps permet de renforcer son film hydrolipidique protecteur. La combinaison de substances hygroscopiques et d’acides gras d’une crème hydratante favorise la rétention de l’hydratation dans les couches supérieures de l’épiderme. La peau reste ainsi joliment repulpée, mais aussi plus forte face aux facteurs de stress.
Lisez aussi : Comment hydrater sa peau sans crème ?
Le conseil de la Maison : appliquez le Lait hydratant corps bio Envol matin et soir, idéalement sur une peau légèrement humide. Vous pouvez aussi l’utiliser comme lotion après-soleil, au retour de la plage ou d’une promenade. Il est pratique à transporter et facile à utiliser grâce à son format spray. Son bouquet estival d’huiles végétales d'amande douce et huiles essentielles de bergamote (sans furocoumarines), mandarine verte et fleur d’oranger enveloppe la peau d’une pellicule protectrice sensorielle.
Les premiers soleils peuvent être ravageurs sur les peaux claires. Commencez à vous exposer doucement, en commençant par 5 minutes par jour. Vous pouvez ensuite, si vous le souhaitez, augmenter progressivement la durée et la fréquence de vos séances. Dans tous les cas, essayez de rester raisonnable : la durée d’exposition n’est nullement proportionnelle à ses bienfaits.
Préparer sa peau à l’exposition au soleil ne dispense pas d’utiliser une crème solaire. Choisissez un indice de protection adapté à votre phototype (SPF 50 pour les peaux blanches et très claires). N’oubliez pas de la réappliquer régulièrement en cours de journée : la transpiration et les baignades peuvent altérer l’efficacité des filtres.
Pour que vos efforts portent leurs fruits, la règle d’or est d’anticiper. Il ne sert pas à grand-chose de préparer votre peau une semaine avant de partir en vacances. Dans l’idéal, nous vous conseillons de mettre en place cette routine dès le mois de mai. Votre peau est vivante : il lui faut du temps pour s’adapter et retrouver les bonnes mécaniques de la saison.
Un peu de soleil, la nature et, surtout, la joie de se sentir vivant. Cet été, reconnectez-vous à l’authenticité de vos émotions et à la force de vos sensations. Parcourez notre collection de soins sensoriels biologiques pour le visage et le corps et retrouvez le plaisir de prendre soin de vous.
]]>Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à choisir des produits cosmétiques bio pour prendre soin de notre peau. Lorsque l’on fait ses premiers pas dans ce secteur, il peut être difficile de bien comprendre ce qu’est un cosmétique biologique… et ce qu’il n’est pas. Les soins naturels et les soins certifiés bio, par exemple, sont bien différents dans leurs promesses. Au-delà de l’innocuité souvent arguée par les consommatrices, choisir la cosmétique bio relève d’une véritable démarche éthique et responsable. Maison Manifacier s’engage au quotidien pour proposer des produits de beauté bio de qualité supérieure, bien pensés, de la culture des matières premières jusqu’à la mise en flacon.
Qu’est-ce qu’un produit cosmétique bio ? « Bio » est l’abréviation de « biologique ». La définition du concept est similaire à celle des secteurs de l’alimentation et du textile. Ici, un produit de beauté bio est un produit de beauté qui renferme plusieurs ingrédients issus de l’agriculture biologique. Ce mode de production se veut plus respectueux de l’environnement et des ressources naturelles. Il exclut donc les engrais de synthèse, les OGM et certains pesticides (entre autres).
Il est important de noter que le pourcentage d’ingrédients issus de l’agriculture biologique varie d’un produit à l’autre. Les savons surgras bio 3-en-1 Maison Manifacier, par exemple, renferment + 82 % d’ingrédients issus de l’agriculture biologique (sur 99 % d’ingrédients d’origine naturelle). Les émulsions (crèmes, laits et autres) ont généralement des taux plus faibles. C’est tout simplement parce que leur ingrédient majoritaire (l’eau) ne peut pas être certifié bio.
La définition d’un cosmétique bio passe nécessairement par les cahiers des charges des labels. On les reconnaît grâce aux pictogrammes apposés sur l’emballage. Leur attribution est régulée par des organismes indépendants. Pour les obtenir, les marques et/ou les produits doivent répondre à de nombreux critères. Et la seule présence d’actifs bio dans la formule est loin d’être suffisante !
C’est pourquoi il est si facile de se laisser abuser par le greenwashing. La mention « à l’huile essentielle de camomille romaine bio » sur un sérum pour le visage ne suffit pas à en faire un soin biologique à proprement parler. C’est uniquement l’obtention d’un label reconnu et rigoureusement encadré qui lui permet de prétendre à ce qualificatif.
Il existe aujourd’hui plusieurs labels de cosmétique biologique sur le marché européen. Citons par exemple Nature et Progrès, Ecocert, BDIH ou Cosmébio. Tous ne sont pas attribués sur la base des mêmes critères. Toutefois, tous les soins qui les portent sont reconnus comme « bio ».
Voici un extrait du cahier des charges du règlement COSMOS, sur lequel repose le label Cosmébio (le plus connu à ce jour).
Un cosmétique naturel n’est pas forcément un cosmétique bio. Il est tout à fait possible de trouver un produit formulé avec 95 % d’ingrédients d’origine naturelle qui contient des substances controversées, comme les PEG. La seule présence de ces ingrédients sur son étiquette suffit à l’écarter du marché bio réglementé.
En revanche, un produit cosmétique bio contient forcément une majorité d’ingrédients d’origine naturelle. Il est donc beaucoup plus intéressant de choisir un soin biologique pour le visage, à condition qu'il soit labellisé.
Non, un cosmétique bio n’est pas toujours vegan. La définition d’un produit cosmétique biologique n’exclut pas l’utilisation d’ingrédients d’origine animale. C’est le cas du lait, du miel ou encore de la cire d’abeille, réputés pour leurs bienfaits dans le soin de la peau. Toutefois, le référentiel COSMOS interdit l’utilisation de matières premières primaires prélevées sur des animaux morts ou abattus.
Ce même référentiel proscrit également les tests des ingrédients et des produits finis sur les animaux, sauf si une réglementation en vigueur autre que cosmétique l’exige. Dans tous les cas, les tests des produits cosmétiques sur les animaux sont interdits depuis 2009 dans l’Union européenne. Depuis 2013, aucun soin contrevenant à cette règle ne peut être commercialisé au sein de l’UE.
Les savons Maison Manifacier sont certifiés biologiques et les soins sont en cours de certification. Depuis ses origines, la Maison s’attache à proposer beaucoup plus que des produits de beauté bio. Sa philosophie repose sur l’énergie du vivant, qu’elle sublime et réinscrit dans un Tout dont l’homme moderne s’est inconsciemment éloigné. C’est un retour aux sources et à l’essentiel, une démarche à la fois simple et bienveillante qui envisage l’humain, la faune et la flore dans leur complémentarité la plus étroite.
Sentez la connexion : découvrez l’intégralité des cosmétiques naturels et biologiques imaginés par la Maison.
]]>
Avant de devenir botaniste, Jeanne Barret est une modeste femme de chambre au service de Philibert Commerson. Médecin et naturaliste réputé de son époque, il réussit à rejoindre l’équipage de Boungainville en 1766 afin de l’accompagner dans sa fameuse expédition. Cette dernière, commanditée par Louis XV, doit réussir le premier tour du monde français par la mer. Et elle le fera.
Commerson, de santé fragile, souhaite que Jeanne soit du voyage afin de l’assister. Or, l’ordonnance royale du 15 avril 1989 interdit la présence de femmes à bord des navires de la marine française. Les deux intéressés – que certains historiens qualifient volontiers d’amants – élaborent donc un stratagème. Jeanne se déguisera en homme pour naviguer aux côtés du naturaliste.
Découvrez aussi le fabuleux destin d’Hildegarde de Bingen, première naturaliste d’Allemagne.
Barret embarque donc comme valet à bord de l’Étoile en décembre 1766. Guidé par la Boudeuse, le vaisseau jette d’abord l’ancre aux îles Malouines, puis à Rio de Janeiro. C’est d’ailleurs au Brésil que Commerson découvre une nouvelle fleur qu’il baptise « Bougainvillea » en hommage à son capitaine. Jeanne, pendant les trois ans de traversée, passe peu à peu de domestique à assistant-botaniste.
Alors âgée d’environ 25 ans, elle se fait remarquer pour son impressionnante force de travail. C’est en effet elle qui collecte la majeure partie des quelque 5000 spécimens prélevés en Amérique du Sud. Le contact quotidien avec Commerson ayant cultivé ses aptitudes scientifiques, c’est aussi elle qui catalogue les variétés et note les observations. Très vite, elle se fait surnommer « Jeanneton ».
Louis-Antoine de Bougainville, dans son Journal, écrit : « […] cet infatigable Baré, botaniste déjà fort exerçé, que nous avions vu […] porter même dans ses marches pénibles les provisions de boucle, les armes et les cahiers de plantes avec un courage et une force qui lui avait mérité du naturalise le surnom de ‘bête de somme’. »
La botaniste Jeanne Barret serait parvenue à dissimuler sa féminité pendant plus d’un an. Pourtant, peu de temps après leur départ de Rochefort-sur-Mer, des rumeurs prennent déjà forme auprès des autres membres de l’expédition. Mais ce n’est qu’en mai 1768 que la supercherie explose au grand jour. Le phénomène est notamment relaté par François Vivès, alors chirurgien à bord de l’Étoile.
À ce moment, l’expédition arrive sur l’île de la Nouvelle Cythère (aujourd’hui renommée « Tahiti »). Les autochtones, en voyant descendre ce « Jean Baré », auraient immédiatement crié qu’il s’agissait d’une femme. La botaniste, au pied du mur, aurait argué être énuque pour entretenir son mensonge. Bougainville n’est pas dupe. Malgré ce démasquage, elle et Commerson poursuivent le voyage.
Jeanne Barret, sous l’identité du valet de Commerson, a participé à la découverte et au référencement en France de milliers d’espèces végétales. Parmi elles, on retiendra notamment les suivantes.
La botaniste Jeanne Barret est aujourd’hui considérée comme la première circumnavigatrice : la première femme à avoir fait le tour du monde. L’exploit est double pour l’époque : la jeune Jeanne, en plus d’être femme, est probablement issue d’un milieu fort modeste. Son travestissement, sa soif de connaissances et peut-être son amour pour Commerson lui ont malgré tout permis de se hisser au rang de « femme extraordinaire ». Cette reconnaissance, qui lui a été attribuée par le roi Louis XVI à la demande de Bougainville, a scellé sa destinée et son entrée dans l’Histoire.
Bon nombre de fleurs et de plantes qui partagent notre quotidien sont le fruit de découvertes dues à la persévérance de personnalités hors du commun. Jour après jour, nous continuons d’écrire leur histoire. Maison Manifacier leur rend hommage avec des préparations cosmétiques qui subliment le végétal dans une forme brute et biologique. Nos savons surgras bio sont biodégradables, respectueux du vivant et de son histoire. Leurs compositions sont simples, pures et discrètement sensorielles. Ils débordent d’extraits de plantes, de bienfaits et de tendresse pour notre terre. Vous aussi, faites entrer plus de nature dans votre rituel beauté : elle vous le rendra, et votre peau aussi !
]]>
Le terme « pH » est l’abréviation de « potentiel hydrogène ». Il s’agit d’une mesure chimique qui détermine l’acidité ou la basicité d’un produit ou d’une solution. Plus une solution contient d’ions H+ (hydrogène), plus elle est acide. L’échelle du pH monte de 1 à 14, du plus acide au plus basique.
Voici quelques points de repère :
Voici une donnée essentielle que peu de personnes connaissent. Votre peau est équipée de ce qu’on appelle une « fonction tampon ». Elle est assurée par le film hydrolipidique. Ce dernier joue le rôle de bouclier protecteur entre votre peau et son environnement.
Il faut savoir que la surface cutanée est naturellement acide. Son pH se situe aux alentours de 5,5. Ce manteau acide joue un rôle essentiel dans le développement des « bonnes bactéries » qui peuplent la surface de la peau. En parallèle, il protège l’organisme de la multiplication de germes pathogènes.
Le rôle du pouvoir tampon est, justement, de préserver cette précieuse acidité de surface. Elle se manifeste lorsque la peau rentre en contact avec des substances alcalines (= basiques). Concrètement, elle permet de retrouver un pH « normal » environ 2 heures après contact.
Que faut-il retenir ? Qu’une peau légèrement alcalinisée par l’utilisation d’un savon traditionnel est censée retrouver rapidement un pH normal. Bien sûr, cette fonction tampon n’est efficiente que chez les peaux adultes saines. La situation est tout autre si la barrière cutanée est altérée (dermatose).
Le principal argument marketing des savons à pH neutre est leur douceur. On lit ainsi qu’ils seraient plus doux pour la peau, car plus proches de leur pH d’équilibre. Mais c’est oublier que la douceur d’un produit ne se mesure pas uniquement à son pH. C’est toute la liste d’ingrédients qu’il faut analyser !
En effet, il existe quelques ingrédients cosmétiques auxquels certaines peaux peuvent (mal) réagir. C’est le cas, parfois, de colorants, d’agents parfumants, de tensioactifs ou encore de dérivés pétrochimiques. Et beaucoup de ces substances sont présentes dans toutes sortes de savons.
Que penser, dès lors, d’un savon à pH neutre qui se revendique « plus doux », mais qui contient des agents controversés et potentiellement irritants ? C’est là tout le paradoxe de la publicité autour de ces produits. Gardez donc en tête que le pH peut être l’arbre qui cache la forêt…
Revenons aux basiques (littéralement !) Un savon est une pâte plus ou moins solide aux propriétés nettoyantes. Il est, par définition, issu d’une réaction de saponification. Autrement dit, il est le produit de la rencontre d’un corps gras avec une base (de la soude ou de la potasse).
Rappel : le pH de la soude est de 14. Le pH du savon qu’elle produira sera inférieur, mais le produit fini restera alcalin.
Peu importe, donc, sa méthode de fabrication (à chaud ou à froid). Un véritable savon est systématiquement basique. Un « savon acide » ou un « savon à pH neutre » n’est pas un savon à proprement parler (même s’il y ressemble visuellement).
C’est aussi de cet amalgame que naît l’autre l’appellation du savon à pH neutre : « savon sans savon ». Pour information, on l’appelle aussi « syndet » ou « pain dermatologique ».
Alors, si le syndet n’est pas un savon… comment peut-il nettoyer la peau ? Tout simplement grâce à l’utilisation de tensioactifs. Ce sont ces mêmes ingrédients que vous retrouvez en grande quantité dans vos gels douche, vos dentifrices ou vos shampoings. Et ce n’est pas sans inconvénient.
Les tensioactifs sont des molécules qui possèdent une partie hydrophile (= qui aime l’eau) et une partie lipophile (= qui aime le gras). C’est de cette particularité chimique que découle leur pouvoir détergent. Ils décollent les impuretés accrochées à la peau et aident à les éliminer au rinçage.
Néanmoins, un grand nombre de tensioactifs sont décriés pour leur potentiel irritant. Ils peuvent contribuer à « décaper » la surface de la peau, c’est-à-dire à altérer son film hydrolipidique. Dès lors, elle est plus vulnérable aux agressions extérieures. Le plus connu est le Sodium Lauryl Sulfate (SLS).
À cela s’ajoute leur impact environnemental. La plupart des tensioactifs sont des produits de synthèse dont le processus de fabrication est lourd et polluant. Malheureusement, cet écueil peut aussi concerner les tensioactifs réputés plus doux pour la peau, comme le Sodium Coco Isethionate (SCI).
Le pH d’un savon saponifié à froid se situe généralement entre 8 et 10. Il fait donc naturellement monter le pH de la peau. Vous l’aurez compris, ce phénomène est compensé par l’effet tampon. Mais pour que ce dernier soit efficient, il est indispensable que le film hydrolipidique soit intègre.
Et c’est justement là qu’intervient le surgraissage, qui est caractéristique des savons à froid. La forte présence d’huiles et de beurres nourrissants non transformés dans sa composition contribue à nourrir le film hydrolipidique. Elle prévient donc la délipidation et les déséquilibres qui s’ensuivent.
Par exemple, notre savon surgras pour bébé « Ourson Pompon » est enrichi en beurre de karité non saponifié.
Cet apport de gras, qui est généralement absent ou bien inférieur chez les savons à pH neutre, joue un rôle crucial dans le maintien de l’homéostasie cutanée. Une peau « saine » et équilibrée est une peau apte à se défendre et se réguler d’elle-même, y compris lors du savonnage.
Mais cela ne s’arrête pas là. La réaction de saponification génère naturellement de la glycérine. Cette dernière est généralement retirée par les industriels… pour être revendue par la suite. Et devinez quoi ? C’est cette même glycérine que l’on va ajouter aux syndets, puisqu’ils n’en produisent pas.
Or, la glycérine est une substance très intéressante dans le soin de la peau. Elle possède des propriétés humectantes. Autrement dit, elle attire l’eau, la retient et prévient ainsi la déshydratation. Elle est également connue pour soutenir le renouvellement cellulaire de la peau.
À cela s’ajoutent les propriétés beauté des huiles et des beurres non saponifiés présents dans le savon à froid. Chaque ingrédient a ses spécificités et participe au soin de la peau. Ce sont autant de bienfaits dont vous vous privez en optant pour un savon au chaudron ou un savon sans savon.
Enfin, la production du savon saponifié à froid nécessite très peu d’énergie. Une fois les réactifs mis en présence, il suffit d’attendre la fin de la réaction. Le mélange n’est pas chauffé, tout se déroule à température ambiante. C’est pour cette raison que l’on parle de « savon à froid ».
Il ne produit aucun déchet lorsque les ingrédients sont utilisés dans les bonnes proportions. Et contrairement à un savon liquide, par exemple, il n’a pas besoin d’emballage ! Il s’agit donc d’un produit écoresponsable, bon pour votre peau et meilleur pour l’environnement.
L’utilisation d’un « savon sans savon » peut être pertinente chez les individus aux peaux réellement atopiques. Mais dans tous les autres cas, il n’y a aucun intérêt à le préférer à un savon de qualité. Le savon saponifié à froid, notamment, est bien plus intéressant pour la peau et pour la planète.
C’est à vous de choisir. D’un côté, un savon qui n’en est pas un et qui n’est pas toujours si bon que ça ni pour votre peau ni pour l’environnement. De l’autre, un savon écoresponsable né d’un processus de fabrication « slow » qui agit comme un véritable soin sur votre peau.
Pour vous aider à faire votre choix, explorez notre gamme de savons surgras 3-en-1. Ils sont fabriqués à la main en France dans le respect des traditions artisanales. Ils démaquillent, nettoient et hydratent tous les types de peau en un seul geste. Sans aucun compromis sur la douceur et l’environnement.
]]>
Avant les recettes de grands-mères, il y eut des femmes comme Hildegarde de Bingen qui développèrent leurs propres secrets de beauté naturels. De millénaire en millénaire, les populations des quatre coins du monde les ont conservés, reproduits, éventuellement adaptés et transmis à leur tour. Il s’agissait bien souvent de recettes simples, fondées sur ce que la nature offrait alors dans un périmètre réduit. Aujourd’hui, les frontières sont tombées : ces « panacées » pour être belle au naturel peuvent être aussi bien locales que plus exotiques. Ce sont là autant d’occasions supplémentaires de revisiter nos habitudes de consommation autour des produits naturels que notre environnement nous prodigue…
Le beurre de karité est une substance issue d’un arbre qui pousse uniquement en Afrique occidentale. Bien avant d’être qualifié « d’or blanc » par les femmes africaines, il faisait déjà partie des secrets de beauté naturels de la reine égyptienne Néfertiti (vers 1370-1330 avant J.-C.). L’épouse du pharaon Akhenaton, dit-on, s’en servait comme pommade pour sa peau et ses cheveux. Cette recette naturelle lui aurait permis de conserver une chevelure douce et un visage à l’aspect jeune.
Le beurre de karité constitue en effet une réserve exceptionnelle d’insaponifiables. Il renferme une quantité généreuse de principes actifs, comme les vitamines A et E. Très émollient, protecteur et réparateur, il s’emploie aujourd’hui encore à de nombreuses fins cosmétiques. Visage, corps, cheveux : il possède d’intéressantes vertus anti-âge, assouplissantes et régénérantes.
Idées d’utilisation :
Vous pouvez aussi profiter de tous les bienfaits du beurre de karité pendant la phase de nettoyage de votre peau. Ce précieux beurre végétal est présent dans la recette de tous nos savons biologiques saponifiés à froid. Il leur confère leur texture crémeuse et leurs intenses vertus nourrissantes, pour un nettoyage de la peau tout en confort, à tout âge de la vie.
Les fameux bains au lait d’ânesse de la reine Cléopâtre constituent sans doute le secret de beauté ancestral le plus connu. Diane de Poitiers, favorite du roi de France Henri II au XVIe siècle, se serait elle-même inspirée de cette astuce beauté pour entretenir son teint d’albâtre. La réputation de cette ressource naturelle laiteuse a traversé les siècles et les millénaires. En santé, même, le médecin grec Hippocrate (Ve siècle avant J.-C.) le « prescrivait » parfois à ses malades.
Le doute subsiste sur la véracité historique de la légende des bains de lait d’ânesse de la reine d’Égypte antique. Cela étant, le lait d’ânesse dispose en effet d’une composition riche qui se prête à bon nombre d’emplois en beauté. Source naturelle d’acide lactique, riche en vitamines et sels minéraux, il se comporte comme un actif tenseur aux propriétés régénérantes. Il est également connu pour laisser la peau douce et homogénéiser les teints sujets aux irrégularités pigmentaires.
Idées d’utilisation :
Le lait d’ânesse se retrouve également sous plusieurs formes cosmétiques. Il existe par exemple sous forme de savon, mais aussi de crème hydratante ou de lait démaquillant. Il rentre parfois dans le soin des cuirs chevelus sensibles ou délicats, sous forme de shampoing. Afin de bénéficier de tous les atouts de ce secret de beauté naturel, privilégiez les cosmétiques certifiés biologiques.
Autre époque, autres recettes beauté naturelles. Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI et dernière reine de l’Ancien Régime, était réputée pour ses coquetteries. Épaulée par l’ingéniosité de son parfumeur attitré (Jean-Louis Fargeon), elle a remis la cosmétique naturelle au goût de la Cour. Parmi les secrets de beauté qui sont parvenus jusqu’à nous, deux produits naturels émergent : l’eau cosmétique de pigeon (!) et la pommade de concombre.
Si la méthode de fabrication de cette fameuse pommade a connu plusieurs variations, son ingrédient phare demeure le concombre. Selon Baumé, elle était formulée à base de graisse animale mise à chauffer pendant 8 heures avec des morceaux de concombre, des pommes reinette et du verjus. À la fin du processus, on obtenait une crème à la blancheur immaculée et au parfum agréable, dont la reine s’enduisait régulièrement la peau.
À défaut de pommade de concombre, pensez à intégrer le concombre à vos recettes beauté naturelles. Aujourd’hui encore, il s’agit d’un ingrédient amplement employé en cosmétique, notamment pour ses propriétés hydratantes, apaisantes et rafraîchissantes.
Idées d’utilisation :
Maison Manifacier modernise les secrets de beauté naturels d’antan dans des formules sensorielles concentrées en actifs biologiques. Inspirée du minimalisme d’autrefois, ancrée dans les enjeux d’aujourd’hui, la Maison crée des savons, crèmes et soins du corps profondément authentiques. Reprenez le pouvoir sur votre beauté en piochant parmi ses produits au gré de vos envies.
]]>
Il existe plusieurs techniques de saponification à froid et à chaud. Selon le mode de fabrication de votre savon et ses réactifs, il ne présentera pas les mêmes bienfaits pour votre peau… ni même pour l’environnement.
Pénétrer les coulisses de la savonnerie, c’est reprendre le pouvoir sur ce que vous choisissez de consommer. Découvrez ce qu’il faut savoir pour choisir un savon en accord avec vos valeurs et votre peau.
L’histoire du savon est incroyablement riche et ancienne. Le peuple arabe semble être le premier à avoir découvert et exploité le processus de saponification. Il aurait utilisé un mélange d’huiles et de potasse. Aujourd’hui, il est d’ailleurs intéressant de constater que le Nord de l’Afrique emploie toujours un savon mou à base d’huile d’olive et de potasse : le célèbre savon noir, roi du hammam.
La réaction de saponification telle que nous la connaissons aujourd’hui a mis des siècles à être identifiée en Occident. Nous la devons au chimiste français Michel-Eugène Chevreul (1786-1889). Ses travaux sur les acides gras ont permis de démocratiser la fabrication du savon. Au fil des siècles, les huiles animales de la réaction ont été remplacées par des huiles végétales. Le savon de Marseille, par exemple, l’un des plus anciens savons, naît ainsi de la rencontre de la soude et de l’huile d’olive.
Graisses + alcali => savon + glycérine.
Qu’est-ce que la saponification ? Il s’agit d’une réaction chimique qui permet de transformer une graisse et ce qu’on appelle une « base forte » (ou alcali) en savon. Le contact des triglycérides d’acides gras naturellement présents dans les huiles avec la base entraîne leur transformation en savon. Concrètement, l’alcali « grignote » autant de corps gras qu’il le peut jusqu’à être complètement « rassasié » et disparaître. Tout est une question d’équilibre pour obtenir suffisamment de corps gras saponifiés sans qu’il ne reste de base (sans quoi le savon serait caustique).
Le saviez-vous ? Le processus de saponification produit également de la glycérine, un agent humectant qui confère des propriétés hydratantes et adoucissantes au savon. Malheureusement, il est couramment retiré par les industriels lors de la phase du relargage. Il est ensuite revendu pour entrer dans la formulation d’autres produits de beauté.
Ces composants essentiels à la saponification peuvent être additionnés de colorants ou de parfums. Ces derniers contribuent à améliorer la sensorialité du savon et à la rendre plus agréable à utiliser. L’ajout d’huiles essentielles confère au produit fini des propriétés spécifiques (purifiant, apaisant, éclaircissant, anti-âge, etc.).
La saponification à chaud consiste à chauffer les réactifs (graisse + soude) à une température comprise entre 60 et 90 °C (et parfois au-delà, selon les spécificités du produit et du fabricant). C’est la fameuse « cuisson au chaudron », dont nos aïeules étaient coutumières.
Cette méthode de fabrication de savons est largement répandue auprès des industriels. Chauffer le mélange permet en effet d’accélérer la réaction chimique. Il faut compter une dizaine de jours de cuite sans interruption pour obtenir un savon solide prêt à être coulé, séché, puis moulé.
Son principal inconvénient est de dégrader une partie des composants des huiles végétales. Une fois chauffées à haute température, elles perdent donc la majorité de leurs propriétés cosmétiques. Cette cuite est par ailleurs très énergivore et discutable en termes d’éthique écoresponsable.
La saponification à froid est une technique beaucoup plus douce et respectueuse des ingrédients du savon, mais aussi plus lente. Ici, les réactifs sont laissés à température ambiante jusqu’à ce que la réaction soit totale (c’est-à-dire jusqu’à ce que l’un des réactifs ait été complètement consommé).
Les savons saponifiés à froid (ou savons SAF) passent par une étape spécifique appelée « cure ». Cette dernière permet d’épuiser les éventuels résidus de soude et de faire sécher les pains de savon. Elle dure environ 4 semaines (contre 10 à 15 jours de fabrication pour un savon au chaudron).
Exigeante et authentique, la réaction de saponification à froid est l’apanage des bonnes savonneries artisanales. Elle réclame non seulement du temps, mais aussi un véritable savoir-faire. En retour, elle donne naissance à des savons-soins qui ont conservé toutes les propriétés de leurs huiles.
Les processus de saponification à chaud et à froid permettent de fabriquer différents types de savons. Là encore, il est important de les distinguer afin de choisir un soin nettoyant en phase avec la délicatesse de votre peau et vos préférences.
Tous les savons bio pour le corps et le visage de Maison Manifacier sont fabriqués selon la méthode de la saponification à froid. Ils sont systématiquement surgraissés à hauteur de 8% afin de garantir une affinité optimale avec la délicatesse de la barrière lipidique. Riches en glycérine, en extraits botaniques et en huiles essentielles aux propriétés cosmétiques reconnues, ils s’utilisent comme des produits de beauté à part entière. Lavage après lavage, choisissez-les en votre âme et conscience pour infuser votre peau de douceur et de confort. Touchez, sentez, appréciez la différence.
]]>
Les bienfaits du beurre de karité sur la peau semblent connus depuis l’Égypte antique. Une légende raconte ainsi que la reine Néfertiti devait sa beauté à une crème à base de beurre de karité. Certes, il est parfois difficile de démêler la fiction romanesque de la réalité historique dans ces récits d’antan. Toutefois, les recherches prouvent que l’usage du karité faisait bel et bien partie des mœurs.
Ce précieux beurre végétal a par la suite été amplement repris par les populations africaines. Dans les pays d’Afrique, on l’appelle d’ailleurs « l’Or des femmes ». Il rentre depuis des siècles dans la fabrication de produits de beauté pour la peau, mais aussi pour les cheveux. Il y sert également de longue date pour la cuisine et la préparation de savons.
À lire aussi : Qui a inventé le savon ?
Le beurre de karité (butyrospermum parkii) est extrait des fruits produits par le karité, aussi connu sous le nom d’« arbre à beurre ». Ce grand arbre pousse exclusivement à l’état sauvage en Afrique de l’Ouest. Ses fruits ressemblent à de gros avocats charnus. Ils contiennent une amande qui, une fois pressée, donne une substance grasse : le fameux beurre de karité.
Cet ingrédient est très riche en insaponifiables. Cela signifie qu’il contient des substances actives qui ne sont pas transformées lors du processus de saponification. Elles conservent donc toutes leurs propriétés, même dans un savon – pourvu qu’il soit fabriqué à froid.
Parmi ses principaux composants, citons :
Le beurre de karité est un émollient source d’acides gras essentiels, et plus particulièrement d’oméga-6. Ces constituants participent au maintien de l’intégrité de la barrière cutanée. Ils renforcent sa phase lipidique, contribuant ainsi à réguler les pertes insensibles en eau. L’application de beurre de karité sur peau sèche est donc un véritable atout pour limiter les inconforts. Une peau bien protégée et « nourrie » est en effet une peau qui conserve mieux son hydratation naturelle.
Parmi ses bienfaits sur la peau, le beurre de karité peut également se targuer d’être un actif pro-âge réputé. Sa teneur intrinsèque en alcools terpéniques (comme le lupéol) lui confère des bienfaits assouplissants et raffermissants. Il est donc tout à fait judicieux d’utiliser le beurre de karité sur une peau mature, notamment en cas de rides sur le visage. Les femmes enceintes peuvent aussi l’appliquer sur leur corps (ventre, cuisses, bras, seins) afin de prévenir l’apparition de vergetures.
On lit parfois que le beurre de karité aurait pour effet d’éclaircir la peau. Cette propriété lui viendrait de sa concentration naturelle en vitamine E, réputée freiner les processus oxydatifs entraînés par les radicaux libres. Sans blanchir la peau comme peuvent le faire plusieurs ingrédients largement controversés (comme l’hydroquinone), elle peut au moins contribuer à l’uniformiser. Ses vertus régénérantes lui valent ainsi d’estomper l’apparence des irrégularités du teint.
Les bienfaits du beurre de karité concernent tous les types de peau, mais aussi toutes les couleurs de peau. Bien que son origine africaine alimente certains clichés, ce beurre végétal convient aussi bien aux peaux foncées qu’aux peaux claires. Il ne noircit pas non plus la peau.
Le saviez-vous ? Le beurre de karité est amplement employé dans le soin des bébés et nourrissons. Il peut par exemple servir à apaiser les rougeurs des fesses des enfants. Pour prévenir les inconforts cutanés des tout-petits au quotidien, Maison Manifacier a développé le savon pour peau sensible Ourson Pompon (enrichi en beurre de karité et sans huiles essentielles).
Maison Manifacier a choisi un beurre de karité de qualité biologique supérieure pour formuler ses savons surgras. Il leur confère une texture fondante et des propriétés adoucissantes, protectrices et nourrissantes qui font le bonheur de toutes les peaux. Explorez la collection de savons surgras de la Maison et choisissez le vôtre pour prendre soin de votre peau de manière simple et naturelle.
]]>
Le destin d’Hildegarde de Bingen est intimement lié à celui des plantes. Considérée comme la première naturaliste d’Allemagne, cette moniale du XIIe siècle a posé les bases de ce que l’on appelle aujourd’hui la « naturopathie ». Déjà au Moyen-Âge, elle passera une grande partie de son existence à insister sur l’importance de rétablir le lien entre l’homme et la nature. Près de dix siècles plus tard, Maison Manifacier rend hommage à sainte Hildegarde avec des recettes de cosmétiques qui prônent l’amour et l’harmonie entre tous les représentants du monde vivant.
Hildegarde s’inscrit dans le prolongement de préceptes précédemment introduits par Hippocrate et repris par Galien. Toute la médecine moyenâgeuse et de la Haute-Antiquité reposait alors sur la théorie des 4 humeurs.
On considérait que le corps était traversé par 4 éléments : la terre, l’eau, le feu et l’air. Chacun d’entre eux incarne des fluides (bile noire, flegme, bile jaune, sang) et des propriétés (sec, froid, chaud, humide) qui influent sur la santé globale.
Les déséquilibres entre ces différents flux seraient à l’origine des maladies et de tempéraments spécifiques (bilieux, mélancolique, sanguin, flegmatique). On préconise par conséquent de traiter les patients en rééquilibrant leurs humeurs internes. Hildegarde de Bingen a ainsi identifié des plantes qu’elle disait chaudes ou sèches, par exemple, à employer comme remèdes pour rétablir l’harmonie.
Sainte Hildegarde pratiquait également la médecine des signatures. Cette dernière repose sur l’isomorphie, c’est-à-dire l’analogie, introduite dans l’Antiquité sous le principe du similia similibus curare (« soigner par l’identique »). Elle consiste à utiliser une plante dont l’apparence – et plus spécifiquement la forme – rappelle l’organe à traiter ou la maladie à soigner.
L’exemple le plus connu en la matière est celui de la mandragore, une plante qui a toujours joui d’une aura mystique. La forme de sa racine est comparable à celui d’un corps humain (tête, tronc, bras, jambes). La sainte y voyait le signe divin que la mandragore avait le pouvoir de soigner tous les maux du corps humain.
Au-delà des plantes, cette théorie s’étendait également aux animaux et même aux minéraux. Hildegarde de Bingen considérait d’ailleurs les pierres précieuses comme des êtres vivants à part entière, chargés de vertus mystiques. Ses hypothèses et découvertes thérapeutiques ont ainsi ouvert la voie à la lithothérapie.
Le galanga officinal est une épice très prisée de l’abbesse. Dans son ouvrage Physica (De la nature), elle le dit « entièrement chaud, il n’y a pas de froid en lui ». Elle lui reconnaît ainsi de nombreuses vertus, parmi lesquelles celle de favoriser la santé du cœur et le bien-être digestif. Elle le recommande aussi bien en consommation interne qu’en application externe.
Cette herbacée est l’une des plus anciennes de la pharmacopée traditionnelle. Hildegarde la surnomme « saigne-nez » en raison de ses propriétés cicatrisantes et homéostatiques. Elle la considère comme la meilleure plante médicinale pour prévenir l’infection des plaies. « Lorsqu’un homme est blessé, qu’il lave la plaie avec du vin et de l’achillée millefeuille, cuite dans de l’eau. »
Sainte Hildegarde voit dans le fenouil la panacée à toutes les affections de nature gastro-intestinale. Il préviendrait notamment les gaz, en limitant les vapeurs putrides qui macèrent dans l’intestin. Elle le dit bienfaisant pour le corps, mais également pour l’esprit. Ainsi, sous quelque forme qu’il soit consommé (graines, décoction, poudre, élixir, etc.), « il rend le cœur joyeux ».
Cette plante de la famille des Astéracées est l’une des favorites de Hildegarde de Bingen. Elle lui reconnaît de nombreuses qualités. « Il est bon à manger pour celui qui est en bonne santé […] il lui donne également une saine intelligence. Quant à l’homme malade […], il lui redonne de la vigueur. » Le rhizome du pyrèthre d’Afrique aurait notamment des bienfaits dépuratifs et psychotoniques.
Sainte Hildegarde a amplement contribué à la découverte d’alternatives thérapeutiques dont l’héritage est omniprésent dans notre médecine contemporaine. Son approche visionnaire du monde végétal, minéral et animal a inspiré à Maison Manifacier une cosmétique de la (ré)union.
Comprendre le monde qui nous entoure, se reconnecter à ses racines, voir dans la nature une réponse universelle, c’est reprendre le pouvoir sur sa beauté. C’est l’idéal que poursuit la Maison, avec des formules riches en actifs d’origine naturelle et des ingrédients oubliés aux multiples vertus.
Vous aussi, faites-en l’expérience. Découvrez les savons saponifiés à froid et les soins pour la peau à base de plantes biologiques signés Maison Manifacier.
]]>
Hydrater sa peau sans crème, c’est faisable… mais est-ce une si bonne idée ? L’eau est source de vie pour tous les organismes de notre planète bleue. C’est pourquoi il s’agit de notre ressource la plus précieuse, y compris pour notre peau. Une peau bien hydratée est en effet une peau qui a l’air jeune et en pleine santé. Nos ancêtres les plus modestes se passaient peut-être de crème hydratante, mais ils ne vivaient pas dans un environnement aussi pollué que le nôtre. Si boire reste bien entendu le premier geste pour s’hydrater, il en existe bien d’autres aux bienfaits insoupçonnés.
En vérité, nous n’avons pas besoin de crème pour hydrater notre peau. Ou du moins, pas pour l’hydrater à proprement parler. En effet, le plus gros de notre hydratation cutanée nous vient de l’intérieur. Elle découle de l’eau et des aliments naturellement riches en eau que nous ingérons.
Dès lors, la réponse à la question « comment hydrater sa peau sans crème » prend une tout autre tournure. Le premier geste – qui est sans doute le plus important tout au long de notre existence – est de boire. C’est à cette seule condition que notre peau conservera pulpeux, confort et éclat.
En été, les fruits et les légumes crus sont là pour nous aider à regonfler nos réserves hydriques taries par la chaleur. La pastèque, le concombre et la tomate sont autant de ressources qui contribuent à hydrater notre peau a minima sans crème hydratante. Ils gagnent donc à rejoindre nos menus.
Hydrater sa peau passe aussi, dans une moindre mesure, par des gestes extérieurs. Il s’agit alors principalement de prévenir la déshydratation. Pour ce faire, il est tout à fait possible de compléter l'application de la crème hydratante avec une huile végétale (de préférence vierge).
Certaines huiles, comme celles de jojoba et de macadamia, sont très proches de la composition du sébum humain. Cette substance grasse excrétée à la surface de notre peau est l’un des constituants essentiels de sa barrière lipidique. Grâce à elle, la peau demeure hydratée plus longtemps.
L’emploi d’huiles végétales biologiques de bonne qualité est une solution parmi d’autres pour renforcer cette précieuse phase lipidique. Si vous êtes en déplacement et que vous devez hydrater votre peau sans crème, pensez à utiliser quelques gouttes d’huile. Tout simplement.
Nombreux sont les déséquilibres cutanés à se trouver exacerbés par un rituel de soin inadapté. La déshydratation est une tendance qui en fait indubitablement partie. Elle peut notamment être encouragée par des nettoyages un peu trop décapants, qui tendent à délipider sa surface.
Hydrater son visage sans crème, c’est donc aussi adopter un nettoyage suffisamment doux pour prévenir l’augmentation des pertes insensibles en eau. Pour ce faire, vous pouvez par exemple utiliser un savon saponifié à froid. L’intérêt phare de son surgras est justement de nourrir la peau.
L’hydratation quotidienne est un réflexe qui mérite d’être inculqué dès le plus jeune âge. Le savon Ourson Pompon de Maison Manifacier est pensé pour initier les enfants à l’hygiène corporelle et aux bienfaits des actifs naturels. Il est formulé et enrichi en beurre de beurre de karité bio pour plus d’hydratation.
Apprenez-en plus sur les qualités du savon en consultant notre dossier sur l’invention du savon.
Les masques hydratants sont de précieux alliés pour aider notre peau à rester souple et confortable. Ils s’utilisent traditionnellement une fois par semaine, en complément d’une crème de jour ou d’une crème de nuit. En cas de besoin, ils peuvent exceptionnellement se substituer à l’une d’entre elles.
Pour ceux et celles qui chérissent la simplicité, sachez que la nature regorge d’ingrédients vous permettant d’avoir une peau bien hydratée même sans crème. Pensez par exemple à la possibilité de vous concocter un masque maison à base de banane, d’avocat, de yaourt ou encore de miel.
En choisissant le fait maison, assurez-vous de faire un test au préalable sur une petite partie de peau. Un masque hydratant ne convient pas forcément à tous les types de peau. Souvenez-vous aussi qu’il est préférable d’utiliser sans attendre vos mixtures concoctées à partir de denrées périssables.
L’hydratation de la peau est essentielle, mais vulnérable et éphémère. Il suffit d’une petite perturbation interne ou d’un bouleversement climatique pour qu’elle s’évapore plus que nécessaire. C’est pourquoi la fonction barrière de la peau joue un rôle majeur dans la préservation de sa beauté.
La rétention de l’hydratation fait appel à des mécaniques aussi complexes que complémentaires. Elle dépend de plusieurs paramètres, dont certains sur lesquels nous avons la main. Alors, puisque nous en avons la possibilité, autant soutenir nos tissus dans cette tâche si délicate…
Hydrater sa peau sans crème est possible, mais dans une certaine limite. L’idéal reste de suivre les recommandations énumérées ci-dessus et d’enrichir son rituel beauté avec la crème Bel Air. Matin et soir, une noisette suffit pour renforcer les défenses de la peau face aux facteurs de stress extérieurs.
Maison Manifacier vous accompagne dans toutes vos étapes de reconnexion à votre peau et à votre nature. Pour la Maison, l’hydratation est un geste d’amour de soi et de communion avec les ressources de notre environnement. Faites connaissance avec notre gamme de cosmétiques certifiés biologiques et envolez-vous vers une beauté nourrie par les plantes, l’Histoire et la compassion.
]]>
La saponification est un processus ancestral qui ne cesse de se transformer au fil des évolutions des mœurs hygiéniques de l’humanité. Aux quatre coins du monde, chaque peuple a toujours exploité ses ressources locales pour nettoyer sa peau et ses cheveux. Mais alors, qui a inventé le savon ?
On attribue aux Gaulois l’invention de l’un des ancêtres du savon : le sapo. Il s’agit d’une pâte nettoyante constituée d’un mélange de graisse animale et de cendres de bois. Même les raffinées Grecques et les Romaines s’en inspirent et en déclinent des variantes à base de poudre de nitre.
Pline l’Ancien est l’un des premiers à évoquer ce « savon » gallo-romain dans ses textes latins. Son traité d’Histoire naturelle lui prête plusieurs usages, aussi bien médicaux qu’esthétiques. Il lui reconnaît notamment des bienfaits dans le traitement des scrofules et la teinture capillaire.
« On emploie aussi le savon inventé dans les Gaules pour rendre les cheveux blonds : il se prépare avec du suif et des cendres ; le meilleur se fait avec des cendres de hêtre et du suif de chèvre ; il est de deux sortes, mou et liquide. » (Livre XXVIll, traduction).
Le savon « premier du nom » aurait-il été inventé par le monde arabe ? C’est ce que laissent supposer des tablettes sumériennes gravées près de 2500 ans avant notre ère. Elles évoquent un savon fabriqué à base d’huile pure et de potasse. Les fondements de la saponification sont posés.
Cette recette a vraisemblablement mené à l’invention du savon d’Alep – aussi connu sous le nom de el malaki en Syrie. Les historiens font remonter son apparition jusqu’à 40 siècles. Séché à l’air libre avant d’être découpé, il se compose traditionnellement d’huile d’olive et de beurre de laurier.
À la suite des croisades, le succès du fameux savon d’Alep traverse la Méditerranée. L’Occident s’empare de ses secrets de fabrication et revisite les ingrédients qui le composent. Il donne ainsi naissance à l’un des piliers historiques de la savonnerie française : le savon de Marseille.
Il faut attendre le XVIIe siècle pour que la cité phocéenne devienne le centre d’exportation du célèbre savon à l’huile d’olive. Cette petite révolution cosmétique naît de deux découvertes capitales : celle de la soude industrielle (Leblanc), puis celle de la saponification (Chevreul) début 1800.
L’invention du savon de Marseille marque un tournant dans l’histoire du savon et l’essor de la savonnerie. En 1786, la ville de Marseille produit ainsi 76 000 tonnes de savon dans pas moins de 49 savonneries. Le secteur emploie 600 ouvriers et connaît rapidement son âge d’or.
Pourtant, le savon demeure un produit de luxe que seuls quelques privilégiés peuvent s’offrir. La majeure partie de la population se contente d’utiliser des plantes saponaires dans les bains publics. Bientôt, les campagnes des hygiénistes du XIXe précipitent son industrialisation.
Louis XIV et la démocratisation de la savonnerie en France
Qui a inventé le savon… ou plutôt, qui l’a galvaudé ? Nous croyons (à tort) que le règne du Roi-Soleil était placé sous le signe de la crasse. En réalité, le peuple évitait de se laver par peur des miasmes que l’eau véhiculait. Louis XIV, ironiquement, a joué un rôle essentiel dans l’invention du savon.
Dans la France du XVIIe, l’essor du savon attire les convoitises de fabricants peu scrupuleux. Au fil des décennies, l’apparition de nouveaux moyens industriels encourage la fabrication de produits de mauvaise qualité. Toutes les conditions sont réunies pour galvauder la savonnerie traditionnelle.
Plusieurs savonniers entreprennent ainsi de remplacer l’huile d’olive des savons par des huiles végétales moins chères. Il pouvait s’agir d’huile de ricin, d’huile de palme ou encore d’huile de lin. La multiplication des contrefaçons n’échappe pas au souverain de l’époque, qui décide d’agir…
Nous sommes le 5 octobre 1688 lorsque la France scelle l’avenir du savon de Marseille. Colbert, sur ordre de Louis XIV, publie un édit qui réglemente la production et la commercialisation du savon. Les normes de fabrication se veulent strictes, notamment dans la sélection des matières premières.
« Le Roi ayant été informé que la mauvaise qualité des savons qu’on fabrique en Provence, en a considérablement diminué le débit, qui était très grand, et que l’altération qu’on y fait pour le poids et les défauts qui s’y rencontrent, pour le peu de soins qu’on a de préparer les matières, a pu donner lieu aux étrangers d’attirer et d’établir cette manufacture chez eux. Ce que S. M. désirant empêcher, Elle a résolu, pour remédier aux abus qui se sont introduits, de remettre cette fabrique dans sa perfection […] »
L’apparition du savon est donc parsemée de petites innovations qui, l’une après l’autre, ont donné naissance au savon que nous connaissons aujourd’hui. Par conséquent, il est difficile, voire impossible, de ne citer qu’une seule date pour identifier l’invention du savon.
Si l’histoire du savon s’écrit depuis des millénaires, elle n’est pas près de connaître son point final. Le savon se métamorphose à mesure que les modes de vie se transforment. En témoigne la démocratisation des gels douche, syndets et autres détergents à base de tensioactifs.
Maison Manifacier fait partie de ces marques qui s’attachent à réconcilier innovation et tradition. Héritière du savoir-faire des herboristes et savonniers d’antan, elle fabrique des savons qui valorisent les richesses du monde vivant. Saponifiés à froid selon des recettes ancestrales, composés d’ingrédients d’origine naturelle et certifiés bio, ils nettoient votre peau avec douceur et exigence.
Explorer la gamme de savons surgras bio Maison Manifacier, c’est se reconnecter à l’essentiel. Essayez, vous verrez.
]]>